Coline Gascon, directrice artistique & photographe.

Coline Gascon, directrice artistique & photographe.

Découvrez le travail et le parcours de notre membre LightyShare Coline Gascon, entre mode, beauté, luxe & projets artistiques.

Tout d’abord, est-ce que tu pourrais me raconter un peu ton parcours ?

J’ai commencé en tant que directrice artistique dans le secteur de la publicité. Un jour lors d’un shooting, j’ai réalisé que j’avais moi aussi envie de produire du contenu créatif. J’ai donc commencé à prendre des cours de photographie, puis j’ai profité d’un séjour d’un an en Australie pour constituer un portfolio. Retournée en France, cela fait maintenant trois ans que j’exerce le métier de photographe dans le domaine de la mode, la beauté et le luxe.

Je pense que j’ai toujours eu envie de devenir photographe. Je ne me sentais simplement pas prête à franchir le pas. Être directrice artistique m’aide aussi, car je parle le même langage que les clients. Photographe et directrice artistique, c’est une double-casquette qui me plaît beaucoup.

Donc tu as décidé de suivre ta passion, en quelque sorte…

Je n’ai clairement pas choisi cette voie pour l’argent, la notoriété… La photo, c’est un moyen de m’exprimer. Je trouve que ce métier apporte quelque chose de positif pour moi et pour les autres. J’essaie de garder un esprit positif et ouvert quand je travaille et quand je manage mon équipe. Quand les gens sont heureux, ils produisent mieux.

J’aime également photographier l’humain, car il y a une connexion qui s’instaure entre le photographe et le modèle. J’aime sublimer la personne, faire ressortir sa beauté, surtout dans mes projets personnels. Et si elle ressort contente de cette expérience, je pense que mon travail est accompli.

Ce que j’aime dans la photo, c’est qu’il y a une sorte de temporalité figée qu’on ne retrouve pas dans la vidéo. Une vidéo est en quelque sorte ancrée dans la réalité, c’est une séquence mouvante que l’on peut suivre. La photo, c’est un instant. Il faut arriver à capturer les émotions, les sensations en un instant, c’est un travail vraiment intéressant. Et dans l’image commerciale aussi, l’intérêt est de transmettre un certain message, il faut qu’il soit compris par le biais d’une image.

« C’est important de garder une dimension de partage, d’ailleurs c’est pour ça que j’aime beaucoup votre plateforme »

Tu évolues dans le domaine de la mode, de la beauté et du luxe…

Je travaille surtout dans le domaine de la mode, dans l’image commerciale. J’ai toujours été attirée par le tissu, l’association de vêtements. Mais au-delà de ça, ce qui me plaît beaucoup c’est le travail d’équipe. Je manage plusieurs corps de métiers tout en profitant de leur expérience. L’équipe partage ses compétences pour créer l’image, et c’est ça que j’aime. On ne fait jamais une image seul(e). Chaque personne est essentielle à sa construction. C’est important de garder une dimension de partage, d’ailleurs c’est pour ça que j’aime beaucoup votre plateforme. Elle me permet de rencontrer d’autres personnes. En soi, nous autres photographes, nous ne nous rencontrons jamais.


Es-tu la directrice artistique en charge sur tes projets ?

Je m’occupe de la direction artistique sur tous mes projets. Soit je suis en charge, soit je travaille en collaboration avec un autre directeur artistique. Les clients viennent justement me voir pour cette double-casquette. Certains ont des ébauches d’idées donc je traite directement avec eux pour construire un concept créatif. Parfois les marques commencent, ou changent d’identité, là je travaille avec elles en tant que directrice artistique. Dans ce cas, comme c’est un travail sur l’identité de marque, on ne va pas shooter tout de suite. Il y a toute une réflexion en amont.

Sinon je travaille pour des agences de pub en tant que prestataire: elles ont donc déjà des idées précises et chartées sur la direction artistique, et font appel à mes services car je corresponds à ce qu’elles recherchent en terme d’images.

Je travaille sur trois ou quatre projets différents par mois. C’est toujours varié en terme de missions et de création. Ca me plait !


Qu’est-ce que tu utilises généralement comme matériel ?

Je travaille majoritairement avec mon Canon 5D Mark III. C’est du matériel que je maîtrise bien. Parfois, je loue d’autres équipements. Du côté technique, je n’ai pas de problème à apprendre le fonctionnement d’un autre boitier. Je suis toujours plutôt curieuse de tester différents modèles. J’ai aussi parfois shooté en argentique pour certains projets.

Tu as des projets personnels aussi, je suppose ?

Oui, j’en ai ! En général j’essaie de travailler les idées en profondeur. En ce moment, je travaille sur une série de photos sur la femme. Je caste des femmes dans la rue, de tous types d’âges, d’origines, de corps… J’associe chaque femme à une couleur puis je fais des photos qui sont d’apparence commerciale, de beauté, mais avec des supports de corps qui sont totalement différents de ce qu’on a l’habitude de voir dans la publicité.

Ce projet de femmes est le projet auquel j’ai consacré le plus de temps cette année. J’étais plus intéressée par le fond que par la forme, c’est un projet que j’avais envie de faire depuis longtemps. J’ai été inspirée par mon quotidien, j’entends et je vois trop de femmes autour de moi qui critiquent et sont critiquées… Ce n’est pas leur faute, finalement, parce qu’on ne voit qu’un seul canon de beauté dans les pubs, sur nos écrans, dans les journaux… J’avais vraiment envie de montrer que la beauté est partout, qu’il n’y a pas qu’un seul type de beauté.

L’idée serait d’en faire un portfolio à montrer aux marques après, et peut-être que ça poussera à faire d’autres types de visuels. Je ne suis pas contre le mannequinat, loin de là ! Mais en tant que femme, je trouve ça important de montrer tous types de corps, de morphologies… J’essaie de faire de l’image positive, c’est pour ça que mon travail est assez coloré et plutôt jovial.

« Je pense souvent au spectateur quand je travaille. »

On n’a parlé que de photo pour l’instant, mais est-ce que tu fais aussi de la vidéo ?

J’en fais aussi ! On m’a demandé de réaliser un clip l’année dernière, pour l’artiste Léon. C’était mon premier gros projet vidéo. Ça m’a beaucoup plu car c’est assez proche de la photographie, mais en même temps différent de ce que je fais d’habitude. C’est un projet de plus grande ampleur en terme d’organisation, d’arborescence… J’ai mis du temps à le réaliser d’ailleurs, 6 à 8 mois ! J’ai suivi le projet du début à la fin, donc je voulais bien faire.

Dans ce projet, j’ai fait l’écriture et la réalisation du clip. On m’a laissé carte blanche donc j’ai vraiment pu explorer et apprendre. J’ai travaillé avec des corps de métiers que je ne connaissais pas, et mon travail de photographe m’a aidée aussi. Je pense que ça se voit dans le clip, que je suis photographe. Il y a beaucoup de plans fixes qui s’enchaînent.

La vidéo est un support qui m’intéresse. Je pense développer et explorer ce domaine tranquillement, au gré de projets personnels. J’ai encore beaucoup à apprendre en vidéo.

Je considère la photo et la vidéo comme un outil, car il y a des techniques qui m’intéressent. Je fais beaucoup de cinémagraphes, des gifs, la suite logique c’est la vidéo. Et je pense être amenée à faire pas mal de vidéos à l’avenir, c’est quelque chose qu’on demande de plus en plus aux photographes.

Est-ce que tu as d’autres projets personnels à venir ?

J’aimerais continuer ma série de photos sur les femmes. C’est un projet qui me permet de rencontrer beaucoup de personnes, c’est formidable ! Je pense qu’il pourra durer assez longtemps, car il traite d’une thématique au contenu infini. Je t’ai dit tout à l’heure que je voulais en faire un portfolio, mais pourquoi pas un livre aussi car je commence à avoir beaucoup de portraits… C’est vraiment un sujet qui me plaît, d’ailleurs j’ai envie de continuer à l’explorer en vidéo.


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Priska, l’artiste en symbiose avec la danse et la musique

Priska, l’artiste en symbiose avec la danse et la musique

Membre de la communauté Lightyshare, Priska est un passionné de vidéo et de danse.
Du fameux jeu PopCorn TV à ses clips de danse, il a réalisé de nombreux projets où la danse et la musique sont toujours présentes et indissociables.
Lightyshare vous propose d’entrer dans l’univers de Priska, cet artiste aux multiples facettes.

LightyShare : Avant toute chose, j’ai entendu dire que tu avais un parcours assez atypique…

Priska : Effectivement, je suis ingénieur informatique de formation, mais j’ai aussi toujours été très créatif. Pendant mes études, j’ai eu la chance d’arriver lors des prémices de la création digitale, ce qui m’a permis de m’exprimer. J’ai fini par atterrir dans une agence de pub en tant que développeur flash. Cela m’a permis de rencontrer de vrais créas et de me former auprès d’eux à l’utilisation de tous leurs outils comme Illustrator, After Effects, Premiere…

« Je me perçois comme un couteau suisse. »

J’étais aussi danseur hip-hop à l’époque. J’ai mis à profit mes compétences en faisant des flyers, affiches et sites web pour mes amis danseurs… Mais je les ai surtout filmés ! J’ai donc appris « sur le tas » et grâce aux tutos en ligne. Et tout ça m’a conduit où j’en suis aujourd’hui. Mes journées sont toutes différentes : tournage, montage, typographie pour un logo… Bref, pas le temps de s’ennuyer !

Peux-tu nous parler de PopCorn TV ?

C’est un projet que j’ai créé avec un copain, Romain Zitouni, autour du thème du cinéma. La première version s’appelant PopCorn Garage. Le principe : retrouver tous les titres de films à partir de références dissimulées dans un garage.

Nous avons été surpris du succès à sa sortie, puis nous avons décidé d’en faire un deuxième dédié aux séries télévisées : PopCorn TV. On a passé 5 mois à chercher des séquences de série en HD que je montais au fur et à mesure… Le résultat : une vidéo qui représente mon plus gros travail à ce jour.

Tu as aussi travaillé sur un autre gros projet, « Locking4Life »

Oui, c’était mon premier grand projet artistique. Avec Gemini, un ami danseur hip-hop qui pratiquait le locking, on se demandait comment rendre cette danse plus moderne et accessible au grand public. C’est ce qui a donné naissance à Locking4Life, en 2005.

locking4life1
Locking4Life

C’est à travers ce projet que j’ai réalisé mes premières vidéos ! J’avais toujours ma caméra dans les mains — une Nikon D90, puis un Canon 7D. Maintenant, je travaille avec un Sony A7S.
Le projet a pris une ampleur spectaculaire, il y a beaucoup de followers sur les réseaux… Je ne gère plus vraiment ce projet. La communauté a désormais ses propres ambassadeurs qui portent le message auprès des nouvelles générations.

« Pour résumer, Locking4Life est vraiment LE projet qui m’a plongé dans la vidéo de danse. »

LOCKING4LIFE – Get Down (Part 1) Featuring Vovan, Funky-J, LMC Lockers, Manu, Candy Man

Aujourd’hui, tu fais des vidéos de danse, et pas seulement de locking…

Oui, je me suis ouvert à d’autres styles de danse et de vidéos. J’essaie de mixer un peu tous les genres. Je me sers beaucoup de mon expérience d’ancien danseur pour insuffler du rythme pendant le montage. La danse, c’est justement une question de rythme, donc si le mouvement n’est pas synchronisé avec la musique, ça n’a pas de sens.

J’accorde beaucoup d’importance à la respiration aussi, il y a des moments plus cools, des pauses… J’essaie d’assembler les plans de façon cohérente, d’insuffler un vrai rythme au montage qui va se transmettre au spectateur de la vidéo. L’édition, c’est une tâche minutieuse mais que j’adore.

Odile

En amont de tout ce travail de montage, est-ce que tu connais la chorégraphie avant de la filmer ?

Généralement non. Il faut savoir qu’il y a beaucoup de freestyle dans le monde de la danse. Ils improvisent sur le moment. J’apprends la chorégraphie en même temps qu’eux en quelque sorte. On s’échauffe tous en même temps : les danseurs repèrent les enchaînements qu’ils vont faire, et moi je repère les mouvements de caméra qui vont les suivre.

« mon objectif, c’est de faire de la réalisation de courts-métrages. »

En ce moment je filme des formats freestyle ainsi que des cours de danse. Mais mon objectif, c’est de faire de la réalisation de courts-métrages. J’aimerais tourner avec des acteurs qui racontent une histoire tout en gardant la danse et la musique qui me sont très chères. Ça se rapprocherait de la comédie musicale.

Qui sont les danseurs avec qui tu travailles ?

Ce sont généralement des danseurs que je connais. C’est plutôt moi qui les choisis à vrai dire, car je ne peux pas filmer quelqu’un dont je ne sens pas la danse. Il me faut un échange, une vraie synergie avec les personnes que je filme, surtout quand il s’agit de freestyle. J’ai vraiment besoin de vibrer avec la musique, avec la danse et avec le danseur. Avec certains, j’arrive même à anticiper les mouvements. La caméra et la danse ne font plus qu’un.

AURUM II – Atelier Création avec Willy Laury & Prince Credell

Est-ce que tu aurais des conseils à donner à de jeunes réalisateurs qui voudraient se lancer dans ce type de vidéos ?

Évitez les mouvement peu variés : on avance, on recule, on avance, on recule…
L’important c’est de bien comprendre la rythmique. Il faut écouter : la danse, c’est un langage. Il y a des émotions qui sont communiquées. La personne qui filme doit les déchiffrer, comprendre l’énergie qu’on lui envoie et la transmettre ensuite par l’intermédiaire de la vidéo.

Tout ça va se retranscrire dans ses choix de plans, de transitions, de mouvements de caméra… et après dans son montage. Il faut de la rythmique et une certaine sensibilité aux mouvements pour comprendre le danseur.

« Je prête plus attention à ce que l’on fait avec le matériel plutôt que le matériel en soi. »

Est-ce qu’il y a du matériel en particulier que tu affectionnes, en terme de rendu par exemple ?

J’ai commencé à tourner avec un Nikon D90 il y a plus de 15 ans. Je savais que ce n’était pas la meilleure en terme de qualité mais au moins je savais l’utiliser. Je prête plus attention à ce que l’on fait avec le matériel plutôt que le matériel en soi.
J’ai pour habitude d’user mon matériel jusqu’à la corde. Je déteste le gaspillage électronique, donc je le rentabilise au maximum. Et quand je sens que j’ai atteint les limites de l’appareil, je change. D’ailleurs, je pense que je vais devoir remplacer mon A7S bientôt…

« C’est aussi pour ça que j’utilise Lightyshare, ça me permet de tester le matériel. »

Tu nous as parlé de tes caméras, et qu’est-ce que tu utilises en terme de stabilisateurs, gimbals…

J’ai un Zhiyun Crane 2, l’équivalent du Ronin S. Je l’ai acheté l’année dernière. Avant, je ne stabilisais qu’avec mes bras. Je sens que j’atteins ses limites, mais ma priorité est d’abord de changer de caméra.

C’est aussi pour ça que j’utilise Lightyshare, ça me permet de tester le matériel. Je pense qu’un jour je franchirai le pas : je louerai une RED et je verrai ce que je peux faire avec !

On l’a peu évoqué, mais tu fais aussi beaucoup de photo !

Oui, mais c’est vraiment un projet personnel. En fait, je me sers de la photo pour améliorer la vidéo. Quand je filme, je vais traiter l’image avec un œil de photographe, je vais rechercher la perspective, le point de fuite… Et ça se retrouve dans mes vidéos. Ce sont des choses que j’apprécie, des lignes visuelles que j’aime avoir.

Dernière question : peux-tu m’en dire plus sur tes prochain projets ?

J’ai déjà des idées pour plusieurs projets. Je veux que ce soit des comédies musicales. Il y aura forcément de la musique et de la danse. Ma référence ultime : West Side Story.


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Cacher un micro dans ses cheveux avec Clipz

Cacher un micro dans ses cheveux avec Clipz

Nous avions fait un article sur le B_Flex, qui permet de fixer un micro en limitant les frottements d’un vêtement. La société Hide-a-mic, sa créatrice, propose aujourd’hui un dispositif pour cacher un micro dans les cheveux des acteurs : le Clipz.

Clipz, qu’est-ce que c’est ?

Clipz est un système qui se compose de trois barrettes. L’une fixe le micro tandis que les deux autres acheminent le câble sur le côté ou derrière la tête. Il est disponible en trois couleurs : blanc (blond), marron (brun) et noir.

Pour ce qui est du prix, Clipz est tout à fait abordable : 11,20€ directement sur le shop en ligne de la marque !

Hide-a-mic livre désormais à l’international et a même développé des partenariats auprès de revendeurs locaux ! Dont 2 adresses en France, en région parisienne :

  • VDB Audio, 4 rue de Immeubles Industriels, 75011, Paris
  • Anatone, Rue Yvonne, 93140, Bondy

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Quelques conseils pour réussir son incrustation sur fond vert

Quelques conseils pour réussir son incrustation sur fond vert

Très utile pour des plans sci-fi ou autres effets, l’incrustation sur fond vert est parfois difficile à gérer. Nous vous proposons quelques conseils pour faire de belles prises et vous faciliter le travail en post-production.

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Fond vert ou fond bleu ?

En tournage numérique, on utilise généralement un fond vert. C’est la couleur primaire la mieux captée par les caméras, car sa luminance est plus élevée que pour le bleu ou le rouge. La plupart des caméras numériques fonctionnent selon la matrice de Bayer, c’est-à-dire qu’elles captent un plus grand nombre de photosites verts. Par ailleurs, le vert est aussi la couleur la plus éloignée des différents tons de la peau. Enfin, le fond vert sera privilégié lors de tournages à l’extérieur, tout simplement parce que le ciel est… bleu.

Le fond bleu est quant à lui plutôt utilisé pour les tournages à la pellicule argentique. En tournage numérique, on s’en sert si le sujet filmé contient du vert (vêtements, feuillage…). On notera également que l’utilisation d’un fond bleu requiert plus de luminosité que pour un fond vert. Et dans les deux cas, le vert ou le bleu doivent être le plus « pur » possible.

Conseil n°1 : bien séparer le sujet du fond

Conseil qui peut paraître évident, mais avoir un sujet correctement mis en valeur facilitera l’incrustation sur fond vert en post-production. Pensez pratique. Comme nous le disions au-dessus, ne faites pas porter des vêtements verts à un personnage si vous comptez utiliser un fond vert ; idem pour le bleu. Au-delà de cette évidence, distinguer ses acteurs du fond se fait par l’éclairage. Un sujet bien éclairé facilitera le Keying après, car la distinction entre les couleurs sera plus prononcée.

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Conseil n°2 : penser à l’éclairage !

Plusieurs choses concernant l’éclairage. Tout d’abord, votre éclairage variera selon la texture de votre fond. Un mur peint en vert ne réfléchira pas la lumière de la même manière qu’un tissu vert. Avant de placer les personnages, il faut que le fond soit le plus lisse et uniforme possible. Attention donc aux plis de tissu, aux ombres des acteurs…

Il faut éclairer le sujet de manière à ce qu’il se détache suffisamment du fond, mais il faut également prendre en compte la lumière de la scène dans laquelle il sera incrusté. Cela peut paraître évident, mais il est important de bien renseigner les différents éclairages de l’ensemble des scènes à tourner en studio. Cela évitera de s’arracher les cheveux en post-prod à cause des incohérences de lumière… Pensez également à vérifier qu’il n’y a pas de reflets verts causés par le fond sur les acteurs.

Enfin, on vous conseille de regarder cette vidéo de la chaîne Youtube « La Vidéo Tout Simplement », qui explique très bien comment utiliser son fond vert.

Nous avons hâte de voir vos montages !


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Différentes sources de financement possibles pour son film

Différentes sources de financement possibles pour son film

Vous préparez un nouveau projet, peut-être est-ce même votre tout premier ? Les idées prennent forme et il faut maintenant les réaliser. Mais vous vous trouvez bientôt confronté à un problème : le budget. Où trouver la somme nécessaire pour la production ? Quelles sont les sources de financement possibles pour votre film ? Nous avons dressé une liste non-exhaustive des aides auxquelles vous pouvez prétendre.

L’ADAMI

Logo de l'ADAMI

L’ADAMI est un « organisme de gestion collective » qui défend les droits des artistes-interprètes en France et à l’international. Son programme d’aide à l’audiovisuel s’applique pour les cas suivants :

  • court-métrage de fiction
  • web création
  • captation de spectacle, festival

Vous pouvez retrouver plus d’informations et des tableaux de critères d’éligibilité à télécharger ici.

Arte France Cinema

logo arte

Arte France a créé sa filiale Arte France Cinéma pour co-produire une vingtaine de films d’auteur de cinéma chaque année. Les projets retenus sont pré-achetés par la chaîne ensuite.

Il y a plusieurs thèmes possibles :

  • Arts et Spectacles
  • Cinéma
    • Coproduction – Longs-métrages
    • Achat – Longs-métrages
    • Courts, moyens-métrages et séries courtes
  • Découverte et connaissance
  • Fiction
  • Société et culture
  • Productions web

Le CNAP

Le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) est un établissement public du Ministère de la Culture. Il a pour mission de soutenir la création et de promouvoir la culture artistique contemporaine sous toutes ses formes.

Son programme de soutien à la création comporte la catégorie « Image/mouvement », qui a pour but de soutenir les maisons de productions. Plus précisément, le Cnap « apporte un soutien financier aux productions audiovisuelles qui établissent un lien entre cinéma et arts plastiques et ne s’inscrivent pas d’emblée dans le secteur de l’industrie cinématographique. » Vous pouvez retrouver toutes les modalités de candidature ici.

Le CNC

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Le CNC (Centre National du cinéma et de l’image animée) propose des aides spécifiques pour tous les aspects d’un projet cinématographique.

  • Scénario
  • Production
  • Distribution
  • Exploitation
  • Exportation
  • Diffusion
  • Court-métrage
  • Livre édition

Le site propose également un guide des aides du CNC que vous pouvez télécharger en format pdf ici.

L’EACEA

L’Agence exécutive « Éducation, audiovisuel et culture » (EACEA) est rattachée à la Commission Européenne et « gère les fonds destinés à l’éducation, à la culture, à l’audiovisuel, au sport, à la citoyenneté et au volontariat. » Elle dispose d’un programme nommé « Europe créative » qui a pour but de soutenir les initiatives culturelles et audiovisuelles en Europe.

Son sous-programme MEDIA soutient le développement, la production et la distribution dans le secteur de l’audiovisuel. Il contient de nombreuses catégories, dont :

Eurimages

Logo Eurimages

Eurimages est le Fonds culturel du Conseil de l’Europe. Le budget annuel s’élève à 26 millions d’euros. Sont éligibles les films de fiction, d’animation et les documentaires. Eurimages propose 5 programmes de soutien :

  • Coproduction
  • Distribution
  • Exploitation
  • Promotion
  • Égalité entre hommes et femmes

Le FCM

Logo FCM

Le Fonds pour la Création Musicale (FCM) est une association qui assiste la création musicale sous toutes ses formes. Cela comprend notamment une dimension plus audiovisuelle, comme un clip vidéo par exemple. Vous pouvez retrouver tout les critères d’éligibilité dans la section « Musique en images ».

La Fondation GAN pour le cinéma

fondation-gan-cinema-logo

Fondée par le Gan (filiale de Groupama), la Fondation est un partenaire privé du cinéma français depuis plus de 30 ans. L’une des tâches de la Fondation a été la restauration de nombreux films. Depuis 2014, elle propose 2 programmes :

La Fondation Jean-Luc Lagardère

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Elle fait partie du grand groupe éponyme et propose de nombreuses bourses pour soutenir la création artistique. Attention, celles-ci s’adressent aux professionnels de la culture et des médias de moins de 30 ans ! Les bourses qui peuvent vous concerner sont :

Le FSDIE

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Organisme public, le Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes soutient les projets désireux d’améliorer la vie étudiante. Cela comprend aussi une dimension artistique et créative. Le FSDIE est alimenté en partie par les droits de scolarité acquittés par les étudiants auprès de leur université. Le fonds ne peut bien entendu pas financer toutes les initiatives étudiantes et a donc recours à un appel à candidatures chaque année auprès des universités.

C’est aux universités d’informer les étudiants sur l’existence de ce fonds et sur les procédures à suivre pour déposer un dossier de candidature. Mais vous pouvez en apprendre davantage sur le fonctionnement de cet appel à projets via cet article de l’Étudiant.

Le GREC

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Le Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques « produit de premiers courts-métrages – fiction, expérimental, film d’art, animation, essai – en veillant à leur caractère singulier et innovant. » Il a le soutien du CNC et a développé des partenariats avec des studios de production ou des résidences, par exemple.

Pour voir leurs différents appels à projets, c’est ici !

L’IFCIC

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L’Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles (IFCIC) est « un établissement de crédit spécialisé dans le financement du secteur culturel ». Il appartient à l’Etat et au groupe Bpifrance (49%) et à un actionnariat privé constitué de la majorité des banques établies en France (51%). Il propose deux solutions pour soutenir les entreprises culturelles : la garantie bancaire et le prêt.

L’IFCIC propose une catégorie « Cinéma et industrie de l’image » qui comprend les sous-catégories suivantes :

Financements par régions

Il existe des sources de financements mises en place par les collectivités pour soutenir et dynamiser la création à l’échelle régionale. Retrouvez toutes les aides proposées par les collectivités territoriales grâce à cette carte interactive du Ciclic Centre-Val de Loire. (Mise à jour annuelle)


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