S’il y a bien un réalisateur que nous apprécions énormément à LightyShare, c’est Edgar Wright.
Alors que son dernier film Baby Driver est sorti en salle le 19 juillet, nous sommes passé à côté d’un tweet d’Empire Magazine datant de fin juin où le réalisateur révèle la liste de ses 40 films favoris.
Qui est Edgar Wright ?
Réalisateur et scénariste britannique, Edgar Wright a vu sa carrière décoller par la réalisation de la trilogie Blood and Ice Cream, aussi appelée The Three Flavours Cornetto. Co-écrite avec Simon Pegg, on y retrouve Pegg et Nick Frost dans les premiers rôles. Suite au succès des deux premiers volets, Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, lui ont même demandé de réaliser l’une des fausses bandes-annonces d’horreur de leur projet Grindhouse.
Si vous n’avez jamais vu la trilogie d’Edgar Wright, arrêtez tout ce que vous faites et regardez immédiatement Shaun of the dead, Hot Fuzz, et The World’s End. Promis, vous ne le regretterez pas !
Simon Pegg & Nick Frost explosant un zombie dans Shaun of the dead
La fameuse liste
En 2016, Edgar Wright s’était déjà prêté à l’exercice de la liste en publiant pour le site Mubi celle de ses 1000 films favoris (disponible sur Senscritique.com). C’est donc une version mise à jour et bien plus courte que le réalisateur partage cette fois-ci.
Après sa publication, le réalisateur précisa d’ailleurs dans un tweet (depuis supprimé) que cette liste n’est pas figée dans le temps.
My Top 40 Favourite Movies (today). Worth stressing that it is fluid and fluctuates a lot, but it’s a good start. https://t.co/ZkHbZyyRwf
La chaîne YouTube Amazing Timelapse a décidé de mener une petite expérience : ils ont suspendu un appareil photo Konica juste au-dessus d’un bain d’acétone, pendant 25 heures.
De quoi laisser le temps à l’appareil photo en plastique de se dissoudre petit à petit… Condensé sur 3 minutes, il faut reconnaître que l’expérience est plutôt agréable à l’oeil, voire même relaxante.
Pour rappel, l’acétone est principalement utilisée comme dissolvant pour les vernis et colles.
Pas moins de 30 poses en 15 secondes, voici le rythme effréné auquel pose les mannequins chinois pour Taobao, l’équivalent chinois d’Amazon. Repérée par DIYPhotography, la vidéo montre une mannequin enchaîner les poses pendant que le photographe n’arrête pas de shooter.
D’après ChinaDaily, les mannequins de Taoba peuvent porter jusqu’à 150 tenues différentes dans une même journée et réaliser plus de 700 poses, avec seulement une minute pour se changer. Ces shootings à grande vitesse se multiplient particulièrement en prévision du « Double 11 », plus grand événement commercial en ligne au monde qui se déroule le 11 novembre. C’est un événement pendant lequel les commerçants en ligne font d’importantes réductions. Une sorte de Black Friday chinois.
Côté paye, compter 40 à 150 yuans (5€ à 20€) par tenue avec un minimum de 20 tenues dans la journée. Les modèles les plus demandés peuvent gagner jusqu’à 1 000 yuans (1270€) par jour !
Cette vidéo rappelle celle du mannequin Filip Timotijevic, qui change de pose tellement rapidement que le flash n’a même pas le temps de se recharger…
Nous avons tous été à un moment de notre vie, ce jeune novice regardant les caractéristiques du dernier boitier à la une des magazines en se demandant ce que pouvait bien signifier toutes ces abréviations.
Bien souvent, cette incompréhension donne lieu à des échanges assez improbables avec les vendeurs, qui eux, sont de vrais professionnels. Enfin… tout dépend dans quel magasin vous achetez vos boitiers 😉
Michael Flores fait partie de ces vendeurs qui connaissent sur le bout des doigts les caractéristiques et fonctionnement de chaque boîtier. Photographe depuis 7 ans et vendeur dans un magasin d’audiovisuel à Boston, il raconte dans un article de PetaPixel les différentes remarques et questions qu’il a pu entendre.
Nous avons traduit ses meilleures anecdotes qui valent vraiment le détour…
Dans ce magasin, nous sommes tous formés par les fabricants de caméras, ce qui signifie que Nikon, Canon, Sony, Fujifilm et tous les autres viennent chez nous et nous forment directement sur les boitiers. Ainsi toute l’équipe du magasin connaît parfaitement chaque caméra et ne se limite pas à des connaissances théoriques. Cela étant dit, certaines des conversations que j’ai avec les clients sont parfois… intéressantes.
Le numérique, un effet de mode
Client : Le numérique, ce n’est pas de la vraie photographie Michael : La photographie a pas mal évolué… Client : Non, la photographie c’est de la pellicule ! Cette merde numérique n’est qu’une mode !
Batteries rechargeables
Client : J’ai besoin d’une nouvelle batterie pour mon 7D II Michael : Pas de problème, c’est les LP-E6, elles sont ici Client : Merci, j’aimerais ne pas avoir à en acheter une nouvelle toutes les semaines quand la précédente meurt Michael : Monsieur, vous pouvez simplement les recharger… Client : Heu… Quoi !?
A chacun ses références…
Client : J’ai besoin d’un appareil pour des vlog (NDLR : vidéo de blog / YouTube) Michael : Nous avons le Canon G7xii et le Sony RXV qui sont assez populaires en ce moment Client : Lequel est utilisé par Casey Neistat ?
12 mégapixels
Client : Wow! Qui payerait 3000€ pour une caméra qui n’a que 12 mégapixels ?! Les boitiers Sony sont nuls de toute façon…
La meilleure marque
Client : Quelle marque d’appareil est la meilleure ? Michael : Il n’y a pas vraiment de meilleur, ça dépend vraiment de ce que vous faites avec.
*Le client se rapproche de moi en se penchant sur le comptoir et commence à chuchoter* Client : OK.. Mais c’est laquelle la meilleure ?
Le meilleur appareil
Client : Quel est le meilleur appareil photo que vous proposez ? Michael : Eh bien, il n’y a pas vraiment de réponse, ça dépend de ce que vous faites. Client : Ouais, je comprends, mais quel est le meilleur ? Michael : Qu’est ce que vous photographiez ? Client : Principalement ma famille et mes vacances. Michael : Eh bien, pour le voyage, nous avons le Sony A6300. Ça serait parfait pour vous. Client : Mais c’est le meilleur appareil que vous avez ? Michael : Oui… Oui, ça l’est.
Rapport qualité-prix
Michael : Quel type d’appareil recherchez-vous ? Client : Eh bien, j’ai besoin d’un appareil avec une vitesse d’obturation super rapide, qu’il soit très bon en basse lumière, de bonnes couleurs, beaucoup de mégapixels, léger et facile à utiliser. Michael : Eh bien, si vous voulez partir sur de l’efficace.. Client : En effet ! Michael : Nous avons le Sony A7R II ici Client : Wow ! C’est quoi ça !? Michael : Quoi ? Client : Il est à quasiment 3000€ ! Michael : Oui, c’est un boitier très performant. Dans quel budget souhaitez-vous rester ? Client : 500€ maximum. Michael : … Voilà le Canon Rebel T6 Client : Il est comment comparé au Sony ?
Un voyageur du temps ?
Client (Homme +/- 30ans): Salut, vous auriez des pellicules en vente ? Michael : Ah non, désolé monsieur, nous avons arrêté la pellicule depuis quelque temps. Il y a cependant un magasin dans la rue qui… Client : Comment ça vous avez arrêté la pellicule !? Michael : Eh bien, on s’est plus concentrés sur les DSLR et les mirrorless que les argentiques. Client : Quoi ? Mais comment utilisez-vous tous ces appareils ?
* Le client pointe dramatiquement tous les appareils * Michael : Eh bien… Aucun n’utilise de pellicule. Client : Alors… Alors, comment fonctionnent-ils ?
Ce ne sont là que quelques-uns des échanges que j’ai avec les clients lors d’une semaine classique. Je ne m’attends pas à ce que les clients sachent tout sur les appareils, c’est même pourquoi nous sommes là, mais j’ai l’impression qu’avec le temps, nous avons de plus en plus de clients de ce type.
Et vous, quelle est la remarque / question la plus incroyable que vous ayez pu entendre ?
Originalement écrit par Michael Flores, photographe basé à Houston. Vous pouvez retrouver son travail et son projet « 360Houston » sur son compte Instagram et sa page Facebook !
Article traduit par l’équipe de LightyShare. Retrouvez sa version complète et originale sur Petapixel.
Comment filmer des drones autonomes de la taille d’un iPhone 6 et volant à plus de 80 Km/h de façon aléatoire ?
60 Minutes, célèbre magazine d’information américain produit par CBS News, a réussi à obtenir les autorisations pour filmer les drones militaires Perdix, volant de façon autonome en formation au-dessus du désert des Mojaves.
Des drones qui volent plus vite que leurs ombres
Le premier jour d’essai, la production fait appel au caméraman Ron Dean. Il avait donc pour mission de filmer les drones lancés dans le ciel à toute vitesse grâce à des catapultes.
Ron Dean tente plusieurs prises mais finit par s’avouer battu. Il n’arrive pas à cadrer les drones trop rapides, trop petits et trop imprévisibles. Les seuls plans où il réussit à avoir l’un des drones dans le champ sont flous.
Après avoir visionné les rushs, la production, à deux doigts d’abandonner, décide de faire appel à Rudy Neidermeyer, cameraman professionnel pour le golf.
Un défi de taille
« Quoi ? Impossible. Je ne peux pas faire ça »
Rudy Neidermeyer, cameraman pour 60 minutes
Pour son premier essai, Rudy Neidermeyer décide d’utiliser une caméra Sony 4300, capable d’enregistrer jusqu’à 490 images par seconde, ainsi qu’une Phantom Flex. Il raccorde d’ailleurs la Sony 4300 à un serveur PWS-4500 4K, capable de ralentir les images en direct.
À la première tentative, sa réaction est « Quoi? Impossible. Je ne peux pas faire ça. ». Mais au bout de deux jours et de nombreux essais, l’équipe de 60 Minutes finit par réussir à filmer les drones en vol !
Neidermeyer explique dans le making-of avoir utilisé la même technique que celle utilisée pour filmer les balles de golfs. « J’ai commencé à prendre la main avec un cadre large, puis je suis passé à des plans de plus en plus serrés »