L’ambiance d’un film vu il y a 4 ans vous a inspiré et vous voulez recréer cet univers dans votre prochaine réalisation, et l’inclure donc dans le moodboard. Le souci ? Vous ne vous rappelez plus du film en question mais avez encore tout les détails de la scène devant les yeux.
Pas de panique ! Ce nouvel outil recense des screenshots de plus de 47 000 films dans le monde et vous aidera sûrement à trouver le film que vous cherchiez.
On vous présenteFlim.ai : Un moteur de recherche intelligent, tout juste disponible en bêta est qui recense déjà plus de 65 000 images en HD de filmset documentaires. Des films de tout les genres : comédie, horreur, science fiction en passant par les courts métrages et même les films en noir et blanc !
Comment ça marche ?
Chaque image est référencée par film, réalisateur, chef opérateur, acteur mais aussi par type, genre et date de production et cela grâce à une intelligence artificielle.
Chaque image du site web est analysée afin d’en faire sortir la palette de couleur prédominante. Les films peuvent être trier de manière différentes : Par genre, réalisateur entre autre mais aussi par teintes, ce qui facilite les recherches, cela peut être aussi une grande aide pour la création de moodboard, car on le sait, il n’est pas facile d’aller à la chasse aux images. Mais ce n’est pas tout ! L’IA repère aussi les éléments présents au cadre : les objets, accessoires, costumes, nombre de personnages, décors etc … Si vous recherchez un film qu’avec un personnage, un film réalisé entre 2010 et 2014 ou encore un film où il y a des explosions comme l’image ci-dessous !
Comment est venue l’idée de Flim ?
Dan Perez, CEO de Flim, explique : « A la base j’ai créé Flim parce que je suis un passionné de cinéma. Pendant mes études je regardais beaucoup de films et je passais beaucoup de temps à les « screenshoter”, pour ensuite m’en inspirer lors de la réalisation de mes propres vidéos. Je pars d’un principe : l’imagerie visuelle proposée par le cinéma est la plus riche et la plus efficace jamais créée. Le cinéma s’immisce partout avec la faculté de recréer toute sorte d’univers, de décor, de philosophie et de personnages: de l’époque des hommes préhistoriques avec la Guerre du Feu, à la vision futuriste d’un monde apocalyptique de Mad Max en passant par la naissance de l’univers de Terrence Malick. »
« L’inspiration est donc le CŒUR et le moteur essentiel de Flim: Flim s’en nourrit mais en produit aussi. »
À qui est destiné Flim ?
Principalement aux créatifs. Ceux qui sont à la recherche d’inspiration pour leurs projets vidéos, les réalisateurs et chefs opérateurs pour leurs moodboards, mais pas que ! Les directeurs artistiques aussi y trouveront leur bonheur. En général, Flim s’adresse à tout les acteurs des écosystèmes créatifs.
Flim est basé sur l’intelligence artificielle. Chaque image rajoutée est évaluée et analysée par un algorithme qui en tire tout les éléments exploitables : Nombre de personnages, couleurs dominantes, le lieu, les objets présents, l’habillage. Rien n’est donc laissé au hasard.
Un réalisateur en manque d’inspiration pour son moodboard ? Un chef déco qui n’arrive pas à expliquer son idée ? Flim est l’encyclopédie de l’image, une richesse d’images qui augmente de semaine en semaine, car comme les fondateurs l’ont expliqué : » Flim est meilleur qu’hier mais aussi moins efficace que demain. »
« Tu as vu le dernier Blockbuster de Sam Mendes ? Il est vraiment incroyable et il mérite tout les Oscars qu’il a remporté !! »
Blockbuster, un mot qu’on entend souvent, lié à Hollywood, aux grands noms du cinéma, il est aussi souvent lié aux films qui sortent l’été. Quelles sont donc les caractéristiques d’un blockbuster ? Faut-il spécialement être un grand nom du cinéma pour en réaliser un ?
Définition
D’après le dictionnaire de Cambridge, un blockbuster est un « livre ou film très réussi ». Dans le jargon marketing c’est un « produit fructueux qui génère beaucoup d’argent. »
« Blockbuster » veut littéralement dire « Qui fait exploser le quartier ». Ce terme désignait autrefois la plus puissante des bombe utilisée lors de la seconde guerre mondiale par les Etats Unis. Le terme a depuis bien évolué et désigne aujourd’hui les films à gros succès, qui font donc « exploser » les entrées en salles des cinémas.
Les plus grosses caractéristiques d’un blockbuster ? Un casting cinq étoiles, un budget XXL, des effets spéciaux impressionnants et un happy end.
Le premier blockbuster
« Les dents de la mer » de Steven Spielberg sorti en 1975 est considéré comme le premier blockbuster dans l’histoire du cinéma. Il est même à l’origine du terme « blockbuster ». Il était au début considéré comme un film de genre, mais le marketing derrière était si important que le succès fut instantané : Il fut le premier film à rapporter 400 millions de dollars au box office.
C’est aussi grâce à ce film que les blockbuster de l’époque et jusqu’à maintenant sortent en été. « Les dents de la mer » a créé un tel engouement en pleine période estivale qu’il a lancé la tendance des gros films pendant l’été. Les gens ont rapidement prit goût à ce moment de divertissement climatisé, loin des fortes chaleurs et coups de soleil. Une tendance qui continue jusqu’à maintenant.
Un Blockbuster d’auteur ?
On a facilement l’idée d’opposer Blockbuster à film d’auteur. Mais qu’est-ce qui caractérise l’un et l’oppose à l’autre ?
L’un comme l’autre sont des oeuvres audiovisuelles qui partagent nombre de caractéristiques communes. Ils nous transmettent une histoire sous forme d’aventure. Ce sont les codes et la manière de raconter ces histoires qui diffèrent. On y trouve une touche personnelle du réalisateur ainsi qu’un thème. Un blockbuster réunit tous les éléments d’une histoire « qui fonctionne ». Il y a conflit, défi, climax et happy end. Tandis que les films d’auteur ne se ressemblent pas, ou alors légèrement au niveau de l’étalonnage
L’un se permet des découvertes, de sortir des sentiers battus et « d’experimenter » davantage, tandis que l’autre s’applique plutôt à reproduire les recettes qui marchent… pour générer de bonnes recettes ! Cependant enlevons tout de suite cette cape d’altruiste désintéréssé qui opposerai film d’auteur à blockbuster. Ne vous y trompez pas : tous les films ont pour but de générer des revenus.
Leur cible : Le blockbuster est davantage créée pour plaire à tous, et donc a moins de marge de manoeuvre car il ne peut se permettre de se priver d’une part de public trop importante. Le film d’auteur est au final plus libre, car destiné à une audience plus étroite, et est donc généralement fait avec des moyens plus modestes.
(Là pour montrer la différence on va mettre une bande annone d’un blockbuster -Jan le choisira- et une BA d’un film d’auteur -c’est mon dada donc c’est moi qui choisis-)
Mais du coup cela nous ramène à se poser la question : En quoi les blockbusters se ressemblent ?
La recette du blockbuster
La structure en trois actes est la base de tout blockbuster : L’exposition, la confrontation et enfin la résolution. La première partie est le moment où le protagoniste se découvre un but, et où tout le thème et l’intrigue vont se former autour de cette découverte. La seconde partie, la confrontation sera le moment où un obstacle l’empêchera d’atteindre son objectif. Et enfin la troisième partie, la résolution, sera le moment où le protagoniste réussit ou échoue , et les conséquences que cela aura sur la fin du film.
Tout est minuté dans un blockbuster. Vous pouvez chronométrer vous-même lors de votre prochaine séance : Pour un film de 110 minutes, la découverte de l’intrigue se fait avant les dix premières minutes, le climax à la 80e minutes et l’acte final avec les protagonistes qui reprennent le contrôle, et tout est bien qui finit bien …. Jusqu’au prochain film.
Colorimétrie
C’est une tendance qui n’est pas prête de s’arrêter à Hollywood : La colorimétrie bleue et orange. Que ce soit pour les affiches ou même des scènes entières d’un film, le « orange and teal » (orange et bleu canard) est considéré comme un « fléau » par certains réalisateurs ou critiques. Un internaute a donc étudié le spectre colorimétrique de plus de 300 bandes annonces et voici le résultat :
L’orange et le bleu sont les couleurs prédominantes. Ceux sont deux couleurs opposées, qui sont donc complémentaires et flatteuse à l’oeil. L’orange représente avant tout l’explosion est largement dominante dans la couleur de la peau, c’est pour cela qu’elle est surtout présente dans les films d’actions comme Transformers ou les X-men par exemple. Le bleu est un complémentaire de l’orange, une couleur fait ressortir l’autre, et c’est pour ça que l’on en trouve énormément dans les blockbusters dans les zones de l’image plus sombre par exemple. L’étalonnage joue un grand rôle dans l’identité d’un film.
Caméras utilisées dans les plus grand Blockbusters de 2019
Voici une liste de blockbusters sortis en 2019 et leurs caméras et optiques associés :
Once Upon a Time in Hollywood : Caméra : Panavision Panaflex Millennium XL2 Objectifs : Cooke Varotal et Angenieux Lenses Rajouter deux films en rapport avec Panavision
Avengers : Endgames Caméra : ARRI Alexa 65 avec des modifications IMAX Objectif : Panavision Ultra Panatar 1.3X anamorphics
Parasite : Caméra : ARRI Alexa 65 Objectif : ARRI Prime DNA Lens
Et au niveau des séries ?
À l’ère des sites de streaming comme Amazon prime, Netflix ou prochainement Disney+, quelle place auront les blockbusters cinématographiques dans le futur ? Quand on retrouve en face des réalisations comme Game of thrones, Tchernobyl ou encore The Mandalorian qui tiennent en haleine, fascinent et créent le buzz. Peut-on donc les considérer comme une nouvelle version de blockbusters ? On pourrait même se demander si ces séries ne renverseraient pas la tendance en prenant le dessus sur les films à gros budget. Avec toutes ces plateformes de VOD, un abonnement revient moins cher qu’une place de cinéma avec plus de choix et du contenu diversifié, surtout quand des réalisateurs comme Martin Scorsese ou David Ayer s’y mettent. Peut-être que cela sera un déclic pour les grandes productions Hollywoodiennes afin d’élargir leurs horizons.
Plan séquence, terme cinématographique aussi ancien que le cinéma, passionne dans le milieu de l’audiovisuel, de part sa complexité que par la fascination que cette technique procure, tant aux professionnels qu’aux spectateurs.
Pourquoi est-ce tant un fantasme dans le monde de l’audiovisuel ? Comment faire pour le réussir ? De la durée aux exemples marquants dans le cinéma et clips, on vous dit tout !
Qu’est-ce qu’un plan séquence ?
Du mouvement
Un plan séquence est une séquence constituée d’une unique prise de vue, principalement en mouvement et sans coupure.
« Mais du coup, filmer un caribou en plan fixe durant plusieurs minutes fait-il de moi un maître du plan séquence ? »
Non. Le plan séquence ne doit pas être confondu avec le “longshot“, qui consiste en une scène complète sur un cadrage fixe. Le plan séquence a un cadre mobile qui permet une liberté dans l’espace de la scène. C’est aussi en partie grâce à l’invention du steadycam en 1970 que le plan séquence a pu se démocratiser.
A l’exception du “Mannequin Challenge” qui était à la mode il y a quelques années (n’ayez pas honte, on y tous passé, même Ludoc !) dont le concept était de filmer une scène figée, le plan séquence se distingue aussi par la succession d’actions qui le compose.
De l’action
En effet, qui dit plan séquence dit lourde préparation technique, mais aussi un énorme travail de chorégraphie millimétrée et une organisation militaire. La gestion des figurants ainsi que des acteurs, qui subissent une forte pression liée aux conséquences d’une potentielle erreur, mais aussi l’équipe déco, lumière et j’en passe qui sont souvent eux aussi mis à rude épreuve. Un bel exemple ci-dessous !
Une durée
Un plan séquence peut donc durer de quelques secondes à plusieurs minutes. À l’époque des bobines, la limite physique de celle-ci était de 300 mètres, soit environ 12 minutes. Il était donc techniquement impossible de réaliser un plan séquence de plus de 12 minutes,- sauf quand on s’appelle Hitchock, mais nous y reviendrons plus tard.
A l’ère du numérique où nos caméras peuvent tourner des heures non-stop : plus aucune excuse ! Mise à part certains modèles semi-pro souffrant de problèmes de surchauffe, il n’y a plus tellement de limite technique concernant la durée d’un plan séquence.
Un fantasme des réalisateurs
Réussir un plan séquence est souvent un rêve pour les vidéastes. Mais pourquoi ?
Dans les faits, un plan séquence apporte un dynamisme tout particulier à une scène. La plupart du temps on supprime une dimension fondamentale au cinéma : l’élipse temporelle. Tout se passe au moment présent. On ne peut plus s’échapper par un bond dans le temps : la scène se déroule sous nos yeux, dans la continuité inébranlable du temps qui nous ramène à une expérience que l’on a déjà tous déjà éprouvé : la vraie vie. Mais comme vu dans la vidéo plus haut, ce n’est pas souvent le cas.
Un challenge technique
Transmettre l’expérience du vrai dans une industrie où tout est faux demande un talent bien réel. Tout d’abord, cela implique un timing extrêmement précis ; les déplacements, dialogues, et mouvements de caméra doivent être calculés, maîtrisés et répétés. Le moindre faux pas sur n’importe quel point, qu’il soit de devant ou derrière la caméra, oblige à recommencer le plan dans son ensemble.
Faire un plan séquence, c’est se challenger en sortant de la zone de confort habituelle du cinéma, où tout est faux, reconstitué et monté de tel sorte à donner l’illusion du vrai. C’est multiplier les risques et les erreurs. C’est aussi demander le meilleur de tous les corps de métiers au même moment.
Pourquoi un plan séquence ?
En effet, ne tombez pas dans l’erreur de vouloir faire l’apanage de la technique et de vos compétences au détriment du reste !
Le plus important est de savoir le pourquoi. Le plan séquence doit pouvoir se justifier par la volonté narrative. C’est avant tout un outil pour raconter une histoire.
Le plan séquence, c’est faire vivre à nos spectateurs un moment de réel. Pour une fois, le cinéma s’accorde avec la réalité sur une dimension : le temps. Et par ce biais, on nous transmet toute la tension, l’incertitude, l’émotion que l’on retrouve dans nos vies.
Les films plans séquences dans le cinéma
Victoria – Sebastien Schipper (2015)
L’Arche russe – Alexandre Sokourov (2002)
Blindsone – Tuvo Novoty (2018)
Fourplay – Dean Matthew Ronalds (2018)
Les plans séquences qui ont marqué le monde du clip
Orelsan – basique
OK Go – I won’t let you down
Chet Faker – Gold
Le faux plan séquence
Un plan séquence n’est jamais simple à maîtriser, comme dit plus haut, cela demande énormément de synchronisation. C’est pour cela qu’il y a une alternative, Les faux plans séquences : Hitchcock y a pensé, puis ça a été repris jusqu’au film Birdman puis 1917.
Qu’est-ce qu’un faux plan séquence ?
Le raccord
Un faux plan-séquence est constitué de plusieurs séquences assemblées avec une continuité entre elles. Le film 1917 est le plus récent en matière de faux plans séquences. Les transitions se font de manière subtile.
Cette technique s’est énormément démocratisée avec l’arrivée de la post-production numérique, notamment grâce aux masques.
Pourtant à l’époque ce tour de passe-passe soulevait plus de problématiques. C’est ici qu’Alfred Hitchcock a innové en proposant en 1948 ” La Corde “, le premier film en faux plan séquence de l’histoire du cinéma.
Comme nous l’avons vu plus haut, les limites techniques de l’époque ne permettaient pas plus de 12 minutes de captation par bobine. Ce n’était pas du goût d’Hitchock, qui a vu en cette limite une source de créativité.
Créativitié
Aujourd’hui encore, les limites technique ne posant plus les mêmes problématiques, certain tentent d’aller encore plus loin. Voici un bel exemple des possibilités qu’offre la post-production en terme de challenge technique et créatif.
À travers cette première partie nous avons pu voir l’histoire du plan séquence, ces différents formats et pourquoi il fascine et passionne tant. Quels sont les plans séquences qui vous ont le plus marqués ? Mais du coup comment réalise-t-on un plan séquence ? Nous répondrons à cette question dans un futur article détaillé qui arrive très prochainement.
Après le discours du premier ministre Edouard Phillipe samedi dernier, toutes les salles de cinéma du pays se sont vues obligées de fermer leurs portes. Un coup dur pour les films attendus en cette période.
Mesures exceptionnelles
Une mesure exceptionnelle est en train d’être mise en place. Le CNC envisage depuis la fermeture des salles de cinéma une diffusion des films sortis et attendus en VOD afin de tempérer les effets de la pandémie sur l’industrie du cinéma.
Comme l’explique Les Echos, deux cas de figure sont possible : Les films sortis quelques jours avant la fermeture des salles n’ont actuellement pas la permission d’être proposés en VOD moins de 4 mois après leur lancement (chronologie des médias oblige). Mais un dispositif est en train d’être mis en place afin de rendre la chose possible. Le deuxième cas concerne les films programmés prochainement. Pour ces derniers, aucune loi ne les empêche de proposer la diffusion directement en VOD ou sur les plateformes comme Amazon Prime Video ou encore Netflix, sans passer par la case salle de cinéma.
Qu’est-ce que la chronologie des médias
La chronologie des médias c’est la règle définissant l’ordre et les délais dans lesquels les diverses exploitations d’une œuvre cinématographique peuvent intervenir. Ce n’est en effet qu’après une durée déterminée que les autres formes d’exploitation (vidéo, télévision…) sont autorisées : ⇒ 4 mois d’attente entre le moment où un long métrage entre dans le box office et sa vente ou location en VOD, DVD ou encore Blu-ray. ⇒ Puis viennent les chaînes et les plateformes de streaming, payantes et gratuite. Pour obtenir un film sur Canal+ par exemple cela prend 8 mois, mais sur Netflix cela prendra 36 mois.
Le cinéma s’adapte
Le ministre de la culture, Franck Riester, s’est d’ailleurs prononcé dans un tweet à ce sujet-là : « Je veux redire à tous les professionnels de la culture de notre pays que nous sommes à leurs côtés et au travail afin de leur apporter des réponses rapides. Nous allons également prendre des dispositions pour faciliter l’accès à la culture sous toutes ses formes ».
Marc Irmer, le producteur du dernier film de Mehdi Barsaoui « Un fils » a tweeté le 15 Mars dernier à ce sujet : « Je suis pour l’ouverture de la VOD en attendant la réouverture des salles. Tous ces efforts, pour n’être vu que 4 jours…c’est trop frustrant. » Le film, sorti le 11 mars dernier a fait 4.743 entrées le jour-même.
Le Premier ministre Edouard Philippe a ordonné la fermeture totale des cinémas jusqu’au 15 avril 2020. Ce que de nombreux distributeurs sorties cinématographiques avaient anticipées cela en reportant les sorties de : Mulan, Fast and Furious 9 ou encore James Bond par exemple qui sont reportées à la fin de l’année.
Par ailleurs, ce Lundi 16 mars, les cinémas Pathé Gaumont et UGC ont pris l’initiative de supprimer les prélèvements bancaires automatiques de leurs adhérents, et sans aucune démarche requise de leurs parts. UGC s’est d’ailleurs prononcé à ce sujet :
« Si vous réglez votre abonnement par prélèvement, nous procédons à la suspension de vos prélèvements mensuels, sans aucune action de votre part, jusqu’à réouverture de nos cinémas. Nous procéderons par ailleurs au remboursement du montant perçu au titre de la période du 15 au 31 mars. »
Les réponses des plateforme de VOD
Lundi 16 mars 2020, Canal+ a passé sa chaîne au clair sur toutes les box et Orange a proposé la mise au clair de quatre de ses chaînes OCS, afin d’éviter donc l’ennui et de ne pas avoir de « raison » de s’ennuyer à la maison.
Le CSA rentre en jeu
« L’opération que Canal+ a lancée ne peut être que limitée dans la durée car elle est de nature à altérer l’équilibre entre les chaînes payantes et les chaînes gratuites. Elle est de nature à remettre en cause la chronologie des médias et elle pose des questions vis-à-vis des autres diffuseurs et des ayants droit. » Pour le CSA il est donc temps de crypter à nouveau les chaînes Canal. Pour la chaîne principal Canal+, qui devait être diffusée gratuitement jusqu’au 15 Avril, celle-ci s’achève donc plus tôt que prévu, le 31 Mars -date à laquelle s’achève la première période de confinement.- Attendons de voir la suite …
Festival de Cannes reporté
Le communiqué vient de tomber ce jeudi 19 mars: L’un des plus importants festivals de cinéma au monde, le festival de Cannes a été reporté à une date ultérieur. Le président, Pierre Lescure hésitait encore il y a quelques jours quant au report, mais cela a été inévitable. Dans leur communiqué ils indiquent l’étude de plusieurs hypothèses pour que celui-ci soit reporté fin juin début juillet 2020.
Netflix réduit ses débits
Afin de soulager Internet en Europe, car le trafic est en train d’exploser (+70% chez Telecom Italia), Netflix a annoncé ce jeudi qu’il allait réduire le débit de son contenu en Europe pour un mois afin de soulager l’utilisation d’Internet. Le streaming dans le monde représente environ 60 % du trafic Internet, selon le dernier rapport annuel de Sandvine. En France, Netflix occupe 23% du trafic
De son côté, la plateforme Disney+, dont le lancement était prévu normalement pour le 31 Mars est maintenant repoussé au 7 avril, à la demande du gouvernement. Le tarif de l’abonnement sera de 6,99€ par mois.
On partage avec vous le rapport 2019 des équipements les plus prisés par les professionnels de l’audiovisuel au sein de la communauté LightyShare.
Quelle est la caméra la plus demandés ? Qu’utilisent les créatifs pour leurs tournages ? Quelle caméra acheter ? Voilà un exemple de questions que vous nous avez beaucoup posé cette année.
Ce nouveau rapport permet à l’ensemble des professionnels de l’audiovisuel de découvrir les équipements les plus en vogues et les plus utilisés par les créatifs !
Vous retrouvez dans ce rapport : les termes les plus recherchés, les équipements les plus loués, ainsi que les prix moyens de location de ces packs.
Ce sont plus de 130 000 recherches qui ont été effectuées sur la plateforme en 2019 ! Voici donc le top 10 des termes les plus recherchés au sein de la communauté :
I- Panasonic Lumix GH5 II- Red III- Canon 5D Mark IV IV- Sony Alpha 7S (A7S) V- Sony Alpha 7S II (A7S 2) VI- DJI Ronin S VII- ARRI Mini Alexa VIII- Sony PXW-FS5 IX- RED Epic Dragon 6K X- Canon 5D Mark III
Sans surprise le Sony A7S II garde la première place de notre classement pour la troisième année consécutive. Avec sa prise de vue interne en 4K et ses incroyables capacités dans le noir, c’est un boîtier performant autant pour les photographes que pour les vidéastes.
Le GH5, qui suis avec succès la lignée de son grand frère le GH4, arrive en deuxième position de notre classement : Un appareil performant pour les vidéos, et nouveauté, de meilleures fonctionnalités photos. De quoi satisfaire les divers goûts de la communauté.
Moins cher et plus simple d’utilisation que le Ronin-M, le Ronin S a su détrôner ses concurrents comme le Crane 2 de Zhiyun Crane qui était en troisième position l’année dernière.
L’A7 III propose une plage de sensibilité comprise entre 100 et 51 200 ISO, une excellente qualité d’image, un autofocus réactif et une rafale de haut niveau. C’est pour cela qu’il occupe la quatrième position.
La Blackmagic Pocket Cinema Camera offre une large plage dynamique, d’incroyables performances en faible luminosité et le Blackmagic RAW pour capturer des teintes de peau précises et de magnifiques couleurs naturelles. Sixième place de notre classement.
Quel que soit votre style de prise de vue, la FS5 s’adapte à votre méthode. Le viseur OLED 0,39 pouce haute résolution permet une mise au point manuelle précise et est parfaitement décalé pour une visualisation de l’œil droit ou l’œil gauche.