Projecteurs LED RGBWW vs RGB classiques : Tout ce que vous devez savoir

Projecteurs LED RGBWW vs RGB classiques : Tout ce que vous devez savoir

Les projecteurs LED ont révolutionné le monde de l’éclairage, offrant une multitude de couleurs et une grande flexibilité pour diverses applications, telles que la production vidéo, la photographie et l’éclairage scénique. Dans cet article, nous allons explorer les projecteurs RGBWW, leur fonctionnement et les différences par rapport aux projecteurs RGB classiques.

Qu’est-ce qu’un projecteur LED RGBWW ?

Un projecteur RGBWW est une source lumineuse LED qui combine des diodes électroluminescentes de couleurs primaires (rouge, vert et bleu) avec des LED de températures de couleur différentes (blanc chaud et blanc froid).

Cette combinaison permet d’obtenir une large gamme de couleurs et de températures de couleur, offrant ainsi une plus grande flexibilité et créativité pour l’éclairage. Les avantages des projecteurs RGBWW incluent un meilleur rendu des couleurs, une plus grande précision des teintes, la possibilité de régler la température de couleur et une gamme de couleurs étendue.

Les deux derniers projecteurs Amaran sont d’ailleurs des projeteurs RGBWW.

Projecteurs LED RGB classiques

Un projecteur RGB classique est une source lumineuse LED qui utilise uniquement des LED rouges, vertes et bleues pour créer différentes couleurs.

Ces projecteurs sont capables de créer une vaste palette de couleurs en mélangeant les intensités des LED de chaque couleur primaire. Cependant, les projecteurs RGB classiques présentent certaines limitations en termes de rendu des couleurs, en particulier lorsqu’il s’agit de reproduire des teintes de blanc précises ou des couleurs pastel.

Différences entre les projecteurs RGBWW et RGB classiques

  1. Gamme de couleurs et températures de couleur : Les projecteurs RGBWW offrent une gamme de couleurs plus étendue que les projecteurs RGB classiques grâce à l’ajout des LED blanches chaudes et froides. Cela permet de reproduire des teintes de blanc plus précises et de régler la température de couleur en fonction des besoins de l’application. Les projecteurs RGB classiques peuvent éprouver des difficultés à reproduire des teintes de blanc naturelles et des couleurs pastel.
  2. Rendu des couleurs : Le rendu des couleurs, ou indice de rendu des couleurs (IRC), est une mesure de la capacité d’une source lumineuse à reproduire les couleurs des objets de manière précise et naturelle. Les projecteurs RGBWW ont généralement un meilleur IRC que les projecteurs RGB classiques, car l’ajout des LED blanches permet de reproduire des couleurs plus naturelles et nuancées.
  3. Contrôle et flexibilité : Les projecteurs RGBWW offrent une plus grande flexibilité et un meilleur contrôle de l’éclairage grâce à la possibilité de régler la température de couleur. Cela permet aux utilisateurs d’adapter l’éclairage en fonction de l’ambiance souhaitée ou des besoins spécifiques d’une scène ou d’un sujet. Les projecteurs RGB classiques sont limités à la création de couleurs en mélangeant les LED rouges, vertes et bleues, ce qui peut entraîner des variations de couleur et un rendu des couleurs moins précis.

Le RGBWW

En résumé, les projecteurs RGBWW offrent de nombreux avantages par rapport aux projecteurs RGB classiques, notamment une gamme de couleurs étendue, un meilleur rendu des couleurs et une plus grande flexibilité en termes de température de couleur. Pour les professionnels de la production vidéo, de la photographie ou de l’éclairage scénique, l’investissement dans un projecteur RGBWW peut s’avérer très bénéfique pour améliorer la qualité et l’aspect créatif de leur travail. Néanmoins, il est essentiel de prendre en compte les besoins spécifiques de votre projet et de choisir le type de projecteur le mieux adapté à vos exigences.

L’évolution de l’éclairage dans le cinéma : des projecteurs classiques aux LED modernes

L’évolution de l’éclairage dans le cinéma : des projecteurs classiques aux LED modernes

L’éclairage joue un rôle crucial dans la production cinématographique. Influençant non seulement l’esthétique d’une scène, mais aussi l’ambiance et l’émotion qu’elle transmet. Au fil des ans, l’éclairage sur les tournages a énormément évolué. Passant des projecteurs à lampes classiques aux technologies LED modernes pilotable depuis votre portable ! HMI, LED quelle a été l’évolution de l’éclairage sur les tournages ?

Dans cet article, nous explorons l’évolution de l’éclairage dans le cinéma et comment. Et comment ces technologies ont transformé l’industrie du cinéma et la location de matériel audiovisuel.

Les débuts de l’éclairage cinématographique : projecteurs à arc et lampes à incandescence

Les premières techniques d’éclairage dans le domaine du cinéma reposaient sur l’utilisation de projecteurs à arc et de lampes à incandescence.

Les projecteurs à arc, très répandus dans les premiers studios de cinéma, étaient connus pour leur intensité lumineuse élevée… au prix d’une chaleur considérable ! L’utilisation des projecteurs à arc exigeait dont une manipulation très prudente.

Loin des technologies que nous connaissons aujourd’hui, leur consommation d’énergie et leur maintenance étaient également extrêmement onéreuses. Un exemple notoire de projecteur à arc est le Brute 450, un projecteur de 225 ampères développé par Peter Mole qui fut récompensé d’un Oscar technique en 1946 pour cette invention révolutionnaire.

Brute 450

De leur côté, les lampes à incandescence étaient plus faciles à gérer, mais fournissaient une lumière moins puissante et moins efficace. Bien qu’elles soient moins coûteuses et plus accessibles, leur faible rendement lumineux et leur durée de vie limitée les rendaient moins adaptées aux exigences des productions cinématographiques. Malgré cela, elles ont été largement utilisées dans les premiers films en raison de leur simplicité et de leur disponibilité.

Ces sources lumineuses pionnières ont joué un rôle crucial dans l’évolution de l’éclairage cinématographique et ont posé les bases des techniques actuelles.

L’arrivée des lampes HMI : une révolution pour l’éclairage cinématographique

Au cours des années 60 / 70, l’évolution de l’éclairage a été marquée par l’arrivée des lampes HMI, surpassant les lampes à incandescence. Cela que ce soit en termes de puissance ou d’efficacité.

Le principe de fonctionnement des lampes HMI repose sur l’excitation d’un mélange gazeux à base de mercure et de métaux halogénés. En passant un courant électrique à travers ce mélange, une réaction chimique se produit, générant ainsi une lumière puissante et brillante, similaire à celle du jour.

Cependant, les lampes HMI nécessitent un ballast externe pour réguler et stabiliser la tension et le courant qui leur sont fournis. Ce dispositif électronique assure une alimentation électrique stable et sécurisée, évitant les fluctuations et les variations de luminosité.

LTM HMI Luxarc 575 – HMI ARRI CINEPAR

En somme, l’arrivée des HMI a considérablement transformé la façon dont les professionnels du cinéma éclairent leurs scènes. Les lampes HMI, avec leur fonctionnement spécifique et leur lumière naturelle, ont contribué à cette révolution, offrant aux réalisateurs et aux équipes techniques de nouvelles opportunités pour créer des œuvres visuellement époustouflantes.

L’introduction des LED : vers une nouvelle ère d’éclairage cinématographique

Au début des années 2000, l’éclairage LED a commencé à s’imposer dans le cinéma, révolutionnant le secteur grâce à ses nombreux avantages par rapport aux lampes HMI. Les LED offrent une meilleure efficacité énergétique, une durée de vie plus longue et une capacité à produire une large gamme de couleurs.

Leur format compact et léger facilite leur utilisation dans des productions cinématographiques de toutes tailles, des petits budgets aux blockbusters.

L’éclairage LED moderne : des panneaux aux fresnels en passant par les tubes

Aujourd’hui, l’éclairage LED est disponible dans une variété de formats, des panneaux LED aux fresnels en passant par les tubes LED. Avec l’arrivé de la LED, nous avons pu constater une véritable évolution de l’éclairage cinématographique.

Les panneaux LED sont populaires pour leur polyvalence, leur capacité à produire une lumière douce et leur facilité d’utilisation. Les fresnels LED offrent un contrôle précis de la direction et de l’intensité de la lumière, ce qui est particulièrement utile pour les scènes nécessitant un éclairage directionnel. Les tubes LED, quant à eux, sont appréciés pour leur design compact et leur capacité à créer des effets d’éclairage uniques.

Les avantages des LED

L’utilisation de la technologie LED dans l’éclairage cinématographique présente plusieurs avantages. Tout d’abord, les LED sont plus écoénergétiques, ce qui permet de réduire les coûts énergétiques et de respecter les normes environnementales. De plus, les LED ont une durée de vie plus longue, ce qui réduit les coûts de maintenance et de remplacement.

En outre, les LED offrent une plus grande flexibilité en termes de contrôle de la lumière, ce qui permet aux cinéastes de créer des scènes plus complexes et dynamiques sans avoir besoin de nombreux projecteurs. Enfin, la légèreté et la compacité des LED facilitent leur transport et leur installation, ce qui est un atout majeur.

Les références populaires

Voici quelques exemples de références en matière d’éclairage LED moderne utilisé dans le cinéma, ainsi que l’intérêt de chaque référence :

ARRI SkyPanel S60-C

🔥 En location à partir de 90€ HT / jour

Le SkyPanel d’ARRI est un panneau LED très apprécié pour sa capacité à produire une lumière douce, uniforme et extrêmement puissante. Il offre un contrôle précis de la température de couleur, de la saturation et de l’intensité, et il est compatible avec de nombreux accessoires pour personnaliser l’éclairage en fonction des besoins de chaque scène.

Litepanels Astra 6X Bi-Color

🔥 En location à partir de 25€ HT / jour

Le Litepanels Astra 6X est un panneau LED bi-color populaire pour sa polyvalence et sa performance. Il permet de régler la température de couleur de 3200K à 5600K et offre une intensité lumineuse impressionnante. Le panneau est également léger et portable, ce qui facilite son utilisation sur différents lieux de tournage.

Aputure AL-MC

🔥 En location à partir de 7€ HT / jour

L’Aputure AL-MC est un éclairage LED compact et polyvalent qui peut être utilisé pour créer des effets d’éclairage colorés. Il est équipé de LED RVB et permet de choisir parmi 36 000 teintes différentes. Son format compact et sa batterie intégrée en font un choix idéal pour les tournages nécessitant une source lumineuse discrète et facile à transporter.

Kino Flo Celeb 250 LED DMX

🔥 En location à partir de 16€ HT / jour

Le Kino Flo Celeb 250 est un panneau LED doux et directionnel conçu pour imiter la qualité de lumière des tubes fluorescents Kino Flo traditionnels. Il est réglable en température de couleur de 2700K à 6500K et offre un contrôle DMX pour une intégration facile dans des systèmes d’éclairage plus complexes. Il est également compatible avec une large gamme d’accessoires, tels que des grilles et des diffuseurs, pour adapter l’éclairage à chaque scène.

Rotolight Anova PRO 2 Bi-Color LED

🔥 En location à partir de 5€ HT / jour

Le Rotolight Anova PRO 2 est un panneau LED circulaire qui offre un éclairage doux et uniforme avec un rendu des couleurs exceptionnel. Il dispose d’un réglage de la température de couleur de 3150K à 6300K et d’une fonction unique d’éclairage HSS (High-Speed Sync) pour la photographie. Le design circulaire du panneau permet de créer des reflets naturels dans les yeux des sujets, ce qui est particulièrement apprécié dans les portraits et le design circulaire du panneau permet de créer des reflets naturels dans les yeux des sujets, ce qui est particulièrement apprécié dans les portraits et les interviews.

Aputure Amaran COB 60x

🔥 En location à partir de 25€ HT / jour

L’Aputure Amaran COB 60x est une lumière LED à faisceau concentré offrant une grande puissance et un contrôle précis de la température de couleur (2700K à 6500K). Sa conception modulaire permet d’adapter l’éclairage avec des accessoires tels que des boîtes à lumière, des grilles et des réflecteurs. De plus, il est équipé d’un système de refroidissement passif, ce qui le rend silencieux pendant les tournages.

Aputure Light Storm LS 120D II

🔥 En location à partir de 30€ HT / jour

L’Aputure LS 120D II est une lumière LED à faisceau concentré offrant une température de couleur fixe de 5500K et une puissance impressionnante. Il dispose d’un contrôle DMX intégré et est compatible avec une large gamme d’accessoires, notamment des boîtes à lumière et des fresnels. La LS 120D II est également équipée d’un système de refroidissement actif silencieux, ce qui est essentiel pour les tournages nécessitant un environnement calme. 

Aputure Tri-8c

🔥 En location à partir de 25€ HT / jour

L’Aputure Tri-8c est un panneau LED compact et robuste offrant une lumière douce et uniforme. Il est réglable en température de couleur de 2300K à 6800K. Il possède une batterie intégrée pour une utilisation sans fil. Le Tri-8c est doté d’un écran OLED pour un contrôle précis et est compatible avec des accessoires tels que des diffuseurs et grilles. Sa construction en aluminium et sa résistance aux chocs en font un choix durable et fiable pour les tournages en extérieur ou dans des conditions difficiles.

Conclusion

L’évolution de l’éclairage dans le cinéma, des projecteurs classiques aux LED modernes, a eu un impact significatif.

Les LED ont révolutionné l’industrie en offrant une solution d’éclairage plus écoénergétique, durable et flexible pour les cinéastes.

En tant que professionnel du secteur, il est essentiel de se tenir informé des dernières tendances en matière d’éclairage. Cela vous permettra de choisir le bon équipement pour vos projets. Lightyshare est là pour vous aider à trouver le matériel d’éclairage adapté à vos besoins. Qu’il s’agisse de caméras, de lumières ou de micros, et vous accompagne tout au long du processus de location.

Louer ou acheter du matériel audiovisuel pour votre société de production : un choix crucial

Louer ou acheter du matériel audiovisuel pour votre société de production : un choix crucial

En lançant votre société de production, il est essentiel de prendre en compte votre budget et de décider : location ou achat de matériel audiovisuel, qu’elle est la meilleure option pour votre activité ?


– Il faudrait une caméra B non ?
– Grave, et une série d’objectifs ça va suffire ?
– Ah, et si on fait des interviews, il nous faut des micros HF !

La liste de matériel rêvé peut vite être très longue… et très coûteuse ! Mais, nous sommes tous passés par là, et j’ai moi-même fait l’erreur une fois. Car oui, il n’est vraiment évident de savoir au début ce qui est préférable entre acheter du matériel ou le louer.

Avec l’équipe de Lightyshare on s’est assis autour de la table et on s’est donc posé la question. C’est quoi le plus avantageux entre la location et l’achat ? La communauté Lightyshare est composée de propriétaire de matériel et de locataire. On va donc pouvoir être 100% objectifs !

Voici donc quelques éléments à considérer pour vous aider à faire un choix éclairé en tenant compte des avantages et inconvénients de chaque option en la location et l’achat de matériel audiovisuel.

Avantages de la location

Flexibilité

D’un projet à l’autre, les besoins en matériel peuvent varier considérablement. Par exemple, une interview avec deux personnes peut nécessiter un ensemble d’équipements différent de celui d’une vidéo corporate plus élaborée.

La location vous permet d’adapter votre équipement aux besoins spécifiques de chaque projet, garantissant ainsi que vous disposez toujours du matériel le mieux adapté à la situation. De plus, en louant, vous avez accès aux dernières technologies sans avoir à investir lourdement.

Lightyshare, par exemple, propose un large choix de matériel audiovisuel à louer pour répondre à toutes vos exigences et s’adapter à l’évolution constante du secteur audiovisuel.

Louer du matériel vous offre une flexibilité incomparable, en vous permettant d’essayer différents équipements avant de prendre la décision d’acheter.

Coûts initiaux réduits

La location ne nécessite pas un investissement initial important, ce qui peut être avantageux si vous démarrez avec un budget limité.

En optant pour la location, vous pouvez consacrer une plus grande partie de votre budget à d’autres aspects cruciaux de votre production, tels que les acteurs, l’équipe technique, les décors ou la promotion de votre projet.

Ainsi, vous pouvez maximiser la qualité de votre production sans compromettre le résultat final en répartissant judicieusement vos ressources financières.

De plus, la location vous permet de gérer vos coûts plus efficacement en payant uniquement pour le matériel dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin, évitant ainsi des dépenses inutiles liées à l’achat et au stockage d’équipements qui pourraient ne pas être utilisés régulièrement.

Entretien et réparations

Lorsque vous optez pour la location, les frais d’entretien et de réparation sont pris en charge par les loueurs, comme Lightyshare, ce qui vous évite des dépenses supplémentaires. Cette prise en charge vous permet de vous concentrer sur votre production sans vous soucier des problèmes techniques ou des pannes potentielles.

De plus, la location vous offre la tranquillité d’esprit en vous assurant que le matériel que vous utilisez est bien entretenu et fonctionnel, vous permettant ainsi d’éviter les retards de production et les complications imprévues liées à l’équipement défectueux. Ainsi, vous pouvez vous concentrer sur la réalisation de votre projet et laisser les aspects techniques et logistiques à des professionnels expérimentés, tout en bénéficiant d’un matériel de qualité et en bon état de fonctionnement.

Inconvénients de la location

Coût à long terme

La location peut coûter plus cher sur le long terme, surtout si vous utilisez régulièrement le même équipement. En effet, les frais de location répétés peuvent finir par dépasser le coût initial d’achat du matériel, rendant l’achat plus rentable sur une période prolongée.

Cependant, si vos besoins en matériel varient d’un projet à l’autre, la location peut rester une option économique.

Disponibilité

Il se peut que l’équipement souhaité ne soit pas toujours disponible au moment où vous en avez besoin. La demande pour certains matériels peut être élevée, surtout pendant les périodes de forte activité. Il est donc important de planifier et réserver à l’avance pour éviter les désagréments.

De plus, la location peut vous obliger à vous adapter à d’autres équipements lorsque ceux que vous souhaitez ne sont pas disponibles, ce qui peut parfois être bénéfique en vous permettant de découvrir de nouvelles solutions techniques et créatives.

Avantages de l’achat

Rentabilité à long terme

Si vous utilisez fréquemment un équipement spécifique, l’acheter peut s’avérer plus rentable sur le long terme. De plus, posséder votre matériel vous permet de le mettre en location sur des plateformes comme Lightyshare, générant ainsi des revenus supplémentaires et rentabilisant votre investissement.

Ainsi, vous pouvez tirer parti de votre investissement même lorsque vous ne l’utilisez pas activement pour vos propres projets.

Disponibilité

Posséder votre propre équipement signifie qu’il est toujours à votre disposition, sans avoir à planifier ou réserver à l’avance. Cela vous offre une plus grande flexibilité et vous permet de saisir des opportunités de dernière minute sans dépendre de la disponibilité des fournisseurs.

La propriété de l’équipement élimine également le stress lié à la coordination des locations et aux retours de matériel à temps.

Personnalisation

En achetant votre équipement, vous pouvez le personnaliser et l’adapter à vos besoins spécifiques. Que ce soit des accessoires, des modifications ou des configurations spéciales, vous pouvez ajuster votre matériel pour qu’il réponde parfaitement à vos exigences.

Cette personnalisation vous permet d’optimiser votre flux de travail et d’assurer une qualité constante dans vos productions, sans compromis liés à la location de matériel standardisé.

Inconvénients de l’achat

Coût initial élevé

Acheter du matériel nécessite un investissement initial important, ce qui peut être difficile quand votre activité est en démarrage.

Si vous disposez d’un peu de trésorerie, vous pouvez cependant acheter les équipements que vous utilisez régulièrement.

La location, en revanche, permet de répartir les coûts sur une période plus longue et de consacrer une partie du budget à d’autres aspects de votre production, tels que les acteurs, l’équipe ou les décors, contribuant ainsi à la qualité globale de vos projets.

Entretien et réparations

Lorsque vous possédez votre équipement, les coûts d’entretien et de réparation sont à votre charge. Il est donc important de prendre en compte ces dépenses potentielles lors de l’évaluation du coût total d’achat et de possession de votre matériel.

De plus, cela peut également impliquer de consacrer du temps à la gestion de l’entretien et des réparations, ce qui peut détourner votre attention de vos projets principaux.

Obsolescence

Le matériel acheté peut rapidement devenir obsolète, vous obligeant à investir de nouveau pour rester à jour avec les dernières technologies.

Cela est surtout en vrai lorsque l’on parle de boîtier ou caméra. La location vous permet d’accéder facilement aux dernières innovations sans devoir investir constamment dans du nouveau matériel.


La question de l’obsolescence se posera moins dans le cas d’objectifs, de lumière ou de micro. Certains équipements peuvent même prendre de la valeur au fur et à mesure du temps !

✨ Lightyshare : une solution pour rentabiliser vos achats

Si vous décidez d’acheter du matériel, Lightyshare vous offre la possibilité de le mettre en location et ainsi le rentabiliser en toute sécurité. Cela vous permet de gagner de l’argent tout en aidant d’autres professionnels à accéder au matériel dont ils ont besoin.

Et si vous ne savez pas quoi acheter, jeter un oeil du côté des équipements les plus populaires sur la plateforme.

Conclusion

En fin de compte, il est crucial de peser soigneusement les avantages et les inconvénients de la location et de l’achat en fonction de votre situation financière, de vos besoins en équipement et de vos projets à venir.

En tenant compte des options offertes par des plateformes comme Lightyshare, vous pourrez faire un choix éclairé et adapté à votre activité.

À titre personnel, entre la location et l’achat de matériel audiovisuel, je pense qu’il est intéressant de commencer son activité avec de la location. Cela va permettre de vous lancer sans prendre un risque financier trop grand. Puis une fois que vous avez une trésorerie suffisante, commencez à acheter les équipements primordiaux que vous utilisez régulièrement.

Alors, location ou achat de matériel audiovisuel ?

Comment faire un dossier de production de court métrage ?

Comment faire un dossier de production de court métrage ?

Le dossier de production est un document crucial pour la réalisation de votre court métrage (ou tout autre projet audiovisuel). Il permet de présenter votre projet de manière claire et structurée. Cela afin d’aider à sa production et à son financement.

C’est pourquoi il est essentiel de prendre le temps de rédiger un dossier complet afin de maximiser vos chances.

Dans cet article, nous allons présenter les éléments à inclure et en vous donnant des conseils pour rédiger chaque partie.

Un exemple étant toujours plus parlant, nous allons prendre le film « Shaun of the dead » d’Edgar Wright comme exemple. Si vous n’avez pas vu ce film, arrêter de lire cet article et trouver une autre profession, regardez-le (disponible sur Amazon Prime – gratuit pendant 30 jours) !

Simon Pegg et Nick Frost dans Shaun of the Dead

Nous vous recommandons aussi d’écouter le podcast « Au Générique » avec le producteur Rémi Leautier. Il y partage son expérience en production de courts-métrages et sa route vers son premier long métrage produit par Netflix.

Quel élément doit comporter le dossier de production ?

Tout d’abord, examinons les éléments essentiels d’un dossier de production :

  • Fiche technique du film : un document récapitulatif présentant les informations techniques essentielles de votre court-métrage, telles que le format, la durée estimée, le genre…
  • Pitch : une présentation courte et percutante de votre projet, mettant en avant l’intrigue et les personnages principaux.
  • Synopsis : un résumé plus détaillé de l’histoire, permettant de comprendre la progression de l’intrigue et les enjeux pour les personnages.
  • Biographies des membres de l’équipe : une présentation des personnes clés impliquées dans le projet, soulignant leurs compétences et expériences pertinentes.
  • Scénario : le texte complet de votre film, décrivant les dialogues, les actions et les descriptions des personnages et des lieux.
  • Plan de financement : un aperçu détaillé des coûts de production et des sources de financement envisagées pour votre projet.
  • Repérages et le storyboard : des éléments visuels pour illustrer l’esthétique et l’ambiance du film, ainsi que pour donner une idée des décors et des lieux de tournage.
  • Calendrier de production : une feuille de route du processus de réalisation de votre court-métrage, incluant les étapes clés et les échéances.

Par la suite, regardons ensemble dans le détail et avec des exemples chacun de ces éléments.

La fiche technique

La fiche technique est un document essentiel dans un dossier de production audiovisuelle, car elle permet de donner les informations principales sur votre projet. Elle doit être concise et claire afin de faciliter la compréhension de votre projet par les personnes qui la liront.

Voici les éléments à inclure dans votre fiche technique :

  • Le titre du projet : il doit être explicite et donner une idée de l’univers de votre film.
  • Le genre : précisez si votre projet est un film, une série, un documentaire, etc.
  • La durée du film : indiquez la durée estimée de votre projet, en minutes.
  • Le support : précisez sur quel support votre film sera diffusé (HD, 16mm, 35mm, 2K, 4K, etc.).
  • La langue de tournage : indiquez la langue dans laquelle votre film sera tourné.
  • Les informations sur l’auteur : précisez votre nom et prénom, votre adresse, votre téléphone, votre adresse e-mail et votre nationalité.

Par ailleurs, pour présenter ces informations de manière claire et concise, il est recommandé de les organiser dans un tableau ou dans un document bien structuré. En somme, cela permettra aux personnes qui liront votre fiche technique de s’y retrouver facilement et de trouver rapidement les informations qu’elles recherchent.


À quoi ressemblerait la fiche technique de Shaun of the Dead ?

TitreShaun of the Dead
RéalisateurEdgar Wright
ScénarioEdgar Wright et Simon Pegg
Acteurs principauxSimon Pegg (Shaun), Nick Frost (Ed), Kate Ashfield (Liz), Lucy Davis (Dianne), Dylan Moran (David)
GenreComédie, Horreur
Durée1h39
Date de tournage2003
Langue originaleAnglais
Directeur photographieDavid M. Dunlap
MontageChris Dickens
ProductionNira Park
Budget6,1 millions de dollars

Le pitch

Dans un second temps, le pitch est un élément clé pour présenter votre projet audiovisuel, consistant généralement en une ou deux phrases bien pensées. Il vise à résumer l’essence de l’histoire de votre film, en soulignant la relation entre le personnage principal et l’intrigue. Le pitch doit inclure l’événement qui déclenche l’action, une description succincte du personnage, et un aperçu de la manière dont l’histoire se déroule.

Voici quelques conseils pour rédiger un pitch percutant pour votre projet audiovisuel :

  • Soyez concis et précis : Gardez à l’esprit que le pitch doit être court et impactant. Évitez donc les détails inutiles et allez droit au but.
  • Mettez en avant l’histoire et les personnages : Assurez-vous que votre pitch donne une idée claire de l’intrigue et des personnages principaux de votre film, en mettant l’accent sur leurs motivations et leurs enjeux.
  • Soyez original : Le pitch doit éveiller la curiosité de votre lecteur et se démarquer des autres projets. Faites preuve de créativité et d’originalité pour capter l’attention.
  • Faites une introduction engageante : Pour captiver votre lecteur dès le départ, commencez par une phrase accrocheuse qui suscite l’intérêt et donne envie d’en savoir plus.
  • Utilisez un ton adapté à votre projet : Le ton du pitch doit être cohérent avec l’univers de votre film. Choisissez donc les mots et les expressions qui reflètent au mieux l’atmosphère et le genre de votre projet.
  • Révisez et peaufinez : Une fois votre pitch rédigé, prenez le temps de le relire et de l’affiner. N’hésitez pas à demander l’avis de personnes de confiance, comme des amis, des collègues ou des mentors, pour recueillir des commentaires constructifs. Cette étape vous permettra d’identifier les points faibles de votre pitch et d’apporter les modifications nécessaires pour le rendre encore plus captivant et convaincant. Ainsi, votre dossier de production aura toutes les chances de séduire les professionnels du secteur et de contribuer au succès de votre court-métrage.

En suivant ces conseils, vous serez en mesure de rédiger un pitch efficace qui retiendra l’attention de votre public cible et contribuera au succès de votre dossier de production.


À quoi ressemblerait le pitch de Shaun of the Dead ?

Un vendeur d'électronique trentenaire en manque de motivation, Shaun, se retrouve confronté à une apocalypse zombie. Avec son meilleur ami peu responsable, Ed, il doit s'affirmer en tant que leader pour sauver ses proches, réévaluer ses priorités et survivre dans ce chaos hilarant et sanglant.

Le synopsis

Un synopsis est un résumé de votre projet audiovisuel dans son ensemble. Il doit être concis et précis, et donner une idée claire de votre projet.

Voici comment rédiger un synopsis pour un court métrage :

  • Commencez par présenter votre projet de manière synthétique : quel est l’enjeu de votre film ? Quelle est la trame narrative ?
  • Développez l’intrigue de votre film : qui sont les personnages principaux et comment évoluent-ils au cours de l’histoire ?
  • Présentez les mouvements dramatiques de votre film : quels sont les événements qui déclenchent l’action et comment se déroule l’histoire ?
  • Concluez votre synopsis en donnant un aperçu de la fin de votre film : comment se termine l’histoire et quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre projet ?

À quoi ressemblerait le synopsis de Shaun of the Dead ?

Métro, boulo, dodo. C'est à peu de chose près la vie de Shaun. Vendeur d'électroménager trentenaire sans ambition, il mène une vie monotone entre son travail routinier, sa relation en dents de scie avec sa petite amie Liz et ses soirées passées à boire des bières avec son meilleur ami Ed. Lorsque Londres est soudainement envahie par une horde de zombies, Shaun décide de prendre les choses en main. Accompagné d'Ed, il élabore un plan audacieux : sauver sa mère et Liz, puis se réfugier dans leur pub préféré, le Winchester, pour y attendre la fin de l'apocalypse. Au cours de cette aventure rocambolesque, Shaun et ses proches devront affronter les morts-vivants, repenser leur vie et découvrir ce qui compte vraiment pour eux.

La note d’intention du réalisateur

La note d’intention est un document essentiel pour présenter votre projet audiovisuel. Elle permet de décrire votre engagement en tant que réalisateur et de préciser votre vision artistique et votre message pour le film. Pour rédiger une note d’intention efficace, il est important de :

  • Décrire votre univers artistique et votre approche de la réalisation, en mettant en avant vos influences et vos références.
  • Préciser votre intention pour le film, en expliquant ce que vous voulez montrer et ce que vous souhaitez transmettre au public.
  • Détailler votre parti pris artistique, en présentant les choix esthétiques et techniques que vous avez faits pour le film.

Pour que votre note d’intention soit percutante, il est important de la rédiger de manière claire et concise, en évitant les redondances et en mettant l’accent sur l’essentiel.


À quoi pourrait ressembler la note d’intention réalisateur de Shaun of the Dead ?

Avec Shaun of the Dead, mon objectif est de créer une comédie horrifique qui explore à la fois les thèmes de la survie et de la transformation personnelle dans un contexte d'apocalypse zombie. Inspiré par des films cultes du genre zombie, je souhaite offrir aux spectateurs une expérience cinématographique unique, où l'humour et l'horreur se côtoient et se renforcent mutuellement.

Le personnage principal, Shaun, incarne l'homme ordinaire pris dans la routine quotidienne, ce qui permet aux spectateurs de s'identifier facilement à lui. En plaçant Shaun au cœur d'une invasion de morts-vivants, je souhaite l'amener à sortir de sa zone de confort et à se révéler sous un jour nouveau. Ce faisant, je désire montrer que chacun peut changer et s'épanouir, même face à des circonstances extraordinaires.

L'humour est un élément central de Shaun of the Dead. J'ai pour ambition de dépeindre des situations cocasses et absurdes, sans pour autant sacrifier la tension et l'angoisse inhérentes au genre horrifique. Par ce mélange des genres, je souhaite offrir un divertissement rafraîchissant et décalé, tout en proposant une réflexion sur la manière dont nous réagissons face à l'adversité.

Enfin, avec Shaun of the Dead, je souhaite mettre en avant la force de l'amitié et des liens familiaux, qui permettent aux personnages de surmonter les épreuves et de lutter ensemble contre les zombies. Le film se veut à la fois un hommage aux classiques du cinéma d'horreur et une invitation à réfléchir sur nos propres vies, nos choix et notre capacité à nous adapter aux défis qui se présentent à nous.

En somme, Shaun of the Dead est une comédie horrifique qui mêle action, émotion et humour décapant pour offrir une expérience cinématographique unique et inoubliable.

La note d’intention du producteur

La note de production est un document rédigé par le producteur du film, dans lequel il explique les motivations qui l’ont poussé à produire ce projet. Elle est généralement plus axée sur les aspects économiques et pratiques de la production, et moins sur les aspects artistiques.

Comment faire une bonne note de production de producteur Pour rédiger une bonne note de production, il est important de se concentrer sur les éléments suivants :

  • Présenter les principaux atouts du projet, tels que le sujet original, l’équipe de réalisation talentueuse, etc.
  • Décrire le public cible du film, en termes de tranche d’âge, de genre, etc.
  • Préciser les canaux de distribution envisagés pour le film, ainsi que les objectifs de rentabilité.
  • Détailler les différentes sources de financement prévues, en incluant les éventuelles coproductions ou partenariats.
  • Présenter un plan de financement détaillé, en indiquant les dépenses prévues et les moyens de les couvrir.

En prenant en compte ces éléments, vous pourrez rédiger une note de production qui présente de manière claire et convaincante les raisons pour lesquelles votre projet mérite d’être produit.


À quoi pourrait ressembler la note d’intention réalisateur de Shaun of the Dead ?

Shaun of the Dead est un projet audacieux et novateur qui entend réinventer la comédie horrifique. En s'appuyant sur l'univers des films de zombies et en y intégrant une touche d'humour britannique irrésistible, notre ambition est de créer un divertissement captivant et rafraîchissant qui séduira un large public.

Le scénario, écrit par Edgar Wright et Simon Pegg, offre une histoire solide, mêlant habilement les codes de l'horreur et de la comédie. Nous sommes convaincus que ce mélange des genres permettra au film de se démarquer et d'attirer les spectateurs en quête d'une expérience cinématographique originale et décalée.

Pour incarner les personnages de cette aventure, nous avons réuni un casting talentueux et diversifié, emmené par Simon Pegg et Nick Frost. Leur alchimie à l'écran et leur capacité à créer des moments hilarants et touchants sont essentielles pour donner vie à notre vision et transmettre le message du film.

Au niveau de la réalisation, nous faisons confiance à Edgar Wright pour insuffler son style visuel dynamique et inventif à l'ensemble du film. Sa maîtrise des techniques cinématographiques et son approche originale de la mise en scène permettront de créer des séquences mémorables et de sublimer l'histoire.

Nous avons également à cœur de soutenir les aspects techniques et artistiques du film, en investissant dans des effets spéciaux convaincants et une direction artistique soignée, afin de plonger le spectateur dans un univers réaliste et immersif.

Enfin, notre objectif en tant que producteurs est de promouvoir Shaun of the Dead sur la scène internationale, en mettant en avant son potentiel commercial et artistique. Nous sommes convaincus que ce film saura conquérir le cœur des spectateurs du monde entier et marquer durablement l'histoire du cinéma.

Avec Shaun of the Dead, nous souhaitons offrir un divertissement de qualité, alliant émotions, rires et frissons, qui marquera les esprits et fera date dans le genre comédie horrifique.

Le scénario

Le scénario est le document central de votre dossier de production. C’est à partir de lui que votre film sera tourné et monté, c’est pourquoi il est essentiel de le rédiger de manière précise et détaillée. Pour rédiger un scénario efficace pour votre court métrage, voici quelques conseils à suivre :

  • Respectez les règles de base de l’écriture scénaristique, en utilisant une police courrier et une taille de 12, et en suivant le découpage classique en scènes et plans.
  • Présentez votre histoire de manière claire et structurée, en respectant l’ordre chronologique des événements et en développant vos personnages de manière cohérente.
  • Mettez en avant votre univers visuel et votre style de mise en scène, en décrivant les plans et les cadrages que vous souhaitez utiliser.
    Soyez précis et concis dans votre rédaction, en évitant les digressions inutiles et en utilisant des verbes d’action pour décrire vos scènes.
  • Pensez à l’aspect visuel de votre scénario, en utilisant des adjectifs et des expressions pour décrire vos décors, vos personnages et votre mise en scène.
  • Faites relire et corriger votre scénario par d’autres personnes afin de vous assurer de sa qualité et de sa clarté. En suivant ces conseils, vous serez en mesure de rédiger un scénario solide et convaincant pour votre court métrage.

Ce coup-ci on ne va pas réécrire le scénario de Shaun of the Dead, déjà car on n’a pas du tout le talent d’Edgar Wright et Simon Pegg, mais surtout car il est déjà disponible ici !

Le budget

Présenté sous la forme d’un tableau Excel, le budget est un élément clé du dossier de production de votre projet audiovisuel. Il permet de déterminer les moyens financiers et techniques nécessaires pour réaliser votre film, en prenant en compte l’ensemble des coûts liés à la réalisation, comme les salaires, le matériel, les décors, etc. Pour établir votre budget, il est important de faire un inventaire précis de tous les éléments qui entrent en jeu dans votre projet, afin de pouvoir estimer au mieux les coûts et les ressources nécessaires.

Mais comment établir un budget de manière précise et efficace pour votre court métrage ? Voici quelques éléments à prendre en compte :

  • Identifier les moyens techniques et humains nécessaires à votre projet : caméra, équipe, décors, costumes, etc.
  • Évaluer les coûts associés à chaque élément : location, achat, salaires, frais de déplacement, etc.
  • Prévoir un budget de contingence pour faire face à d’éventuels imprévus.
  • Utiliser des outils de gestion de budget comme Lightyshare pour trouver les meilleurs prix et établir un budget en fonction de vos moyens.

Pour trouver les meilleurs prix pour votre budget, il est intéressant de faire appel à une plateforme de location de matériel audiovisuel comme Lightyshare. Grâce à cette marketplace, vous pouvez facilement comparer les tarifs proposés par les différents professionnels de la location de caméras, de micros, de projecteurs, etc., pour trouver le meilleur rapport qualité/prix. Cela vous permettra de définir votre budget très facilement !

Le Storyboard

Le storyboard est un outil visuel qui permet de représenter votre film avant même sa réalisation. Il se compose d’une suite d’images dessinées ou de photos présentant chaque scène du film et anticipant le découpage plan par plan de chaque séquence. Le storyboard est un document technique qui permet de visualiser l’ensemble du film et de se mettre d’accord sur le découpage et la mise en scène avant le tournage. Pour réaliser un storyboard pour votre court métrage, voici quelques conseils :

  • Découpez votre scénario en scènes et en plans, et numérotez-les.
  • Dessinez ou photographiez chaque plan de manière précise et détaillée, en mettant en avant les éléments clés de votre mise en scène (cadrages, mouvements de caméra, actions des personnages, etc.).
  • Faites attention à la lisibilité et à la cohérence de votre storyboard, en veillant à ce que chaque image soit claire et que l’ensemble du document soit facile à comprendre.
  • N’hésitez pas à utiliser des annotations pour préciser les éléments importants de chaque plan.

Pour la sortie de « The World’s End » certaines planches du storyboard de Shaun of the Dead, avaient étaient partagé en ligne avec pas mal de bonus !

En somme, la création d’un dossier de production solide et bien structuré est essentielle pour donner vie à votre court-métrage. En suivant les conseils présentés dans cet article et en soignant chaque étape de votre dossier, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour séduire les partenaires potentiels et faire décoller votre projet.

Et souvenez-vous, peu importe le genre de votre film, il suffit de garder en tête l’exemple de Shaun of the Dead, pour vous rappeler qu’un savant mélange d’originalité et de passion peut mener au succès. Alors, chaussez vos baskets et préparez-vous à conquérir le monde du cinéma, zombies ou pas !

Tout comprendre sur les filtres ND pour les objectifs en vidéo

Tout comprendre sur les filtres ND pour les objectifs en vidéo

Imaginez la scène : vous êtes sur une plage, votre caméra est parfaitement réglée, mais tout est surexposé. Pas de panique ! C’est là que les filtres ND (Neutral Density) entrent en jeu. Ils sont les meilleurs amis des vidéastes pour maîtriser la lumière et obtenir des images de qualité. Vous vous demandez sûrement comment et quand utiliser un filtre ND ? Ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous aider !

Dans ce guide, nous allons vous expliquer pas à pas tout ce que vous devez savoir sur les filtres ND et leur utilisation. Vous apprendrez comment ces petits accessoires peuvent faire la différence pour vos prises de vue et vous permettre de réaliser de meilleurs rushs, même lorsque Mère Nature ne coopère pas.

Alors, préparez-vous à devenir un pro des filtres ND et à transformer vos vidéos en chef-d’œuvre !

Qu’est-ce qu’un filtre ND ?

Un filtre ND est un filtre optique qui réduit la quantité de lumière qui traverse l’objectif sans affecter la coloration de l’image. Il fonctionne comme des lunettes de soleil pour votre caméra, permettant de contrôler l’exposition et d’éviter la surexposition.

Pour les plus scientifiques d’entre vous, qui ne se suffissent pas de mon exemple des lunettes de soleil (les autres vous pouvez passer à la suite) :

Les filtres ND sont constitués de matériaux spécifiques qui absorbent uniformément la lumière sur tout le spectre visible. Ces matériaux sont généralement constitués de verre teinté ou de films plastiques multicouches. Lorsque la lumière passe à travers le filtre ND, une partie de l’énergie lumineuse est absorbée par les matériaux. Cela réduit ainsi l’intensité de la lumière qui atteint le capteur de votre caméra. Le degré de réduction de la lumière dépend du facteur de densité neutre du filtre. Celui-ci est mesuré en unités de diaphragme ou « stops ». Plus le nombre de stops est élevé, plus la réduction de la lumière est importante.

Ainsi, un filtre ND permet de réduire la quantité de lumière qui entre dans l’objectif de manière contrôlée et uniforme. Cela en préservant les couleurs et les détails de l’image capturée. En somme, les filtres ND sont des outils indispensables. Notamment pour obtenir des images de qualité optimale dans des situations où la lumière est intense ou difficile à maîtriser.

Pourquoi utiliser un filtre ND ?

Voici quelques raisons pour lesquelles vous pourriez vouloir utiliser un filtre ND dans vos projets vidéo :

  1. Maîtriser la profondeur de champ : Avec un filtre ND, vous pouvez utiliser une ouverture plus grande pour obtenir une faible profondeur de champ, même en plein soleil. Cela vous permet de créer des images avec un arrière-plan flou et de mettre en valeur votre sujet.
  2. Réduire la vitesse d’obturation : Les filtres ND vous permettent de réduire la vitesse d’obturation pour obtenir un flou de mouvement naturel, conforme à la règle du double de la fréquence d’images (par exemple, 1/50 s pour une fréquence de 24 images par seconde).
  3. Réaliser des effets spéciaux : Les filtres ND permettent de créer des effets spéciaux, tels que des traînées de lumière ou des poses longues, en réduisant la quantité de lumière qui entre dans l’objectif.

Les différents filtres ND disponible

Les filtres ND se présentent sous deux formes principales : fixes et variables.

Chacun a ses propres avantages et inconvénients, selon vos besoins et préférences. Nous allons examiner les points forts et les faiblesses de chaque type de filtre ND pour vous aider à choisir celui qui vous convient le mieux.

Filtres ND fixes

Les filtres ND fixes ont une densité neutre constante et réduisent la lumière de manière uniforme sur toute l’image. Ils sont disponibles en plusieurs valeurs de densité, généralement exprimées en stops.

Avantages :

  • Qualité d’image optimale : Les filtres ND fixes offrent généralement une meilleure qualité d’image que les filtres ND variables, avec moins de risques de dégradation de l’image, de flares ou de teintes colorées indésirables.
  • Plusieurs densités disponibles : Les filtres ND fixes sont disponibles en différentes densités, vous permettant de choisir le niveau de réduction de lumière qui convient le mieux à vos besoins spécifiques.
  • Coût inférieur : Les filtres ND fixes sont généralement moins chers que les variables.

Inconvénients :

  • Moins de flexibilité : Les filtres ND fixes offrent moins de flexibilité que les filtres ND variables, car ils ne permettent pas d’ajuster la densité à la volée. Vous devrez peut-être transporter plusieurs filtres de différentes densités pour faire face à différentes conditions d’éclairage.
  • Changements fréquents : Vous devrez peut-être changer fréquemment de filtre ND fixe lorsque les conditions de lumière varient, ce qui peut être fastidieux et prendre du temps.
Filtres ND variables

Les filtres ND variables, quant à eux, permettent d’ajuster la densité en faisant simplement tourner l’anneau extérieur du filtre. Ils offrent une plage de densités, par exemple, de 1 à 8 stops.

Avantages :

  • Flexibilité : Les filtres ND variables offrent une grande flexibilité, car ils permettent d’ajuster la densité en fonction des conditions d’éclairage sans avoir à changer de filtre.
  • Moins d’encombrement : Un filtre ND variable peut remplacer plusieurs filtres ND fixes, réduisant ainsi l’encombrement dans votre sac de matériel.

Inconvénients :

  • Qualité d’image : Ils peuvent parfois présenter des problèmes de qualité d’image, tels que des flares, des teintes colorées indésirables ou des incohérences dans la densité sur l’image.
  • Coût plus élevé : Généralement un coût plus élevé que les filtres fixes.
  • Complexité : Les filtres ND variables peuvent être plus difficiles à utiliser pour les débutants, car il faut ajuster la densité tout en surveillant l’exposition et la qualité de l’image.

En résumé, les filtres ND fixes sont souvent préférés pour leur qualité d’image et leur simplicité, tandis que les filtres ND variables sont appréciés pour leur flexibilité et leur polyvalence. Le choix entre un filtre ND fixe et un filtre ND variable dépendra de vos préférences personnelles.

Combien ça coûte un filtre ND variable ?

De notre côté, pour les petits budgets nous aurons tendance à vous conseiller les filtres Hoya qui sont disponible à peu près partout – Consultez les derniers prix.

Comment choisir un filtre ND ?

Voici quelques conseils pour choisir le bon filtre ND pour votre objectif vidéo :

  1. Déterminez la taille de votre objectif : Les filtres ND sont disponibles en différentes tailles pour s’adapter à la monture de votre objectif. La taille est généralement indiquée en millimètres et se trouve sur le devant de l’objectif. Assurez-vous de choisir un filtre ND de la taille appropriée pour votre objectif.
  2. Identifiez vos besoins : Réfléchissez à la manière dont vous comptez utiliser le filtre ND. Si vous avez besoin de beaucoup de flexibilité et que vous changez souvent de conditions d’éclairage, un filtre ND variable peut être une meilleure option. En revanche, si vous travaillez principalement dans des conditions d’éclairage similaires, un filtre ND fixe peut suffire.
  3. Considérez la qualité : La qualité du filtre ND est essentielle pour obtenir des images de qualité. Les filtres ND de mauvaise qualité peuvent provoquer des problèmes tels que la dégradation de l’image, les reflets et les aberrations chromatiques. Recherchez des filtres ND de marques réputées et consultez les avis des utilisateurs pour vous assurer que vous achetez un filtre de qualité.
  4. Prenez en compte le facteur de réduction : Les filtres ND sont disponibles avec différents facteurs de réduction (exprimés en stops). Choisissez un filtre ND avec un facteur de réduction adapté à vos besoins. Si vous travaillez principalement en extérieur et en plein soleil, vous aurez besoin d’un filtre ND avec un facteur de réduction plus élevé.

Comment utiliser un filtre ND ?

Voici quelques étapes pour utiliser correctement un filtre ND sur votre objectif vidéo :

  1. Installez le filtre ND : Vissez le filtre ND sur l’avant de votre objectif ou utilisez un adaptateur si nécessaire. Assurez-vous que le filtre est bien fixé pour éviter qu’il ne tombe ou ne bouge pendant l’utilisation.
  2. Réglez l’exposition : Sans le filtre ND, réglez l’exposition de votre caméra en ajustant la vitesse d’obturation, l’ouverture et la sensibilité ISO. Notez les réglages de la caméra.
  3. Placez le filtre ND : Installez le filtre ND sur l’objectif et ajustez les réglages de la caméra en fonction du facteur de réduction du filtre. Par exemple, si votre filtre ND réduit la lumière de 2 stops, augmentez la vitesse d’obturation ou l’ouverture de 2 stops pour compenser.
  4. Ajustez la mise au point : La mise au point peut être légèrement affectée par le filtre ND, surtout si vous utilisez un filtre ND variable. Ajustez la mise au point manuellement ou utilisez l’autofocus de votre caméra pour obtenir une image nette.

Voilà, vous avez maintenant toutes les clés en main pour savoir, comment et quand utiliser un filtre ND.

N’oubliez pas que la pratique est votre meilleure alliée pour progresser rapidement et améliorer la qualité de vos images. Alors, n’hésitez pas à sortir et expérimenter avec vos filtres ND, tester différentes situations et explorer de nouvelles techniques créatives. D’ailleurs, faut-il mieux acheter ou louer son matériel ?

Bientôt, vous verrez que les filtres ND deviendront des accessoires incontournables pour sublimer vos prises de vue.