Membre de la communauté LightyShare, Alexis Néret, 27 ans, est un comédien, réalisateur, metteur en scène et scénographe.
Comédien, réalisateur, peintre… Racontez nous votre parcours, qu’est ce qui vous a amené à l’audiovisuel ?
« J’ai commencé au théâtre quand j’étais enfant, je suis comédien de formation. D’ailleurs, je continue de jouer dans des pièces. Je n’ai jamais arrêté le théâtre, j’adore ça !
Mais à un moment j’ai essayé de voir un peu partout. Être comédien c’est bien, mais j’avais envie de créer par moi-même et d’avoir de la liberté.
Du coup, je me suis dit « j’ai des idées donc je vais essayer de réaliser mon premier court métrage », qui n’a pas été un grand succès. Je n’ai pas fait de formation classique dans le milieu scolaire, alors pour avoir de l’expérience, je suis passé à l’assistanat réalisation et à la régie pour apprendre sur les plateaux. J’ai tout appris sur les plateaux. »
Vous faites parti d’un collectif, We Are Made. Comment vous êtes-vous connus ?
« On s’est connus grâce à nos expériences dans l’assistanat de plateaux. On a fini par construire toute une équipe, comme une famille avec qui nous travaillons tous le temps.
C’est un collectif de 15 personnes, constitué de tous les postes. On est tous très polyvalents, on peut tous passer du montage à la réalisation, ou être devant la caméra.
On a réalisé pas mal de projets ensemble : une web série, un moyen-métrage, la compétition 48h Film Project… Et Marguerite, notre court-métrage. »
Parlez-nous de votre court métrage, Marguerite…
« À la base, c’est un projet que j’ai écrit pour le Nikon Film Festival, qui durait donc 120 secondes. Et j’ai eu envie de pousser le projet, donc j’ai écrit la suite pour le présenter officiellement à Cannes.
Marguerite est un court-métrage fantastique. C’est la rencontre entre un homme et le fantôme d’une femme. Au fil du temps, elle lui révèle certaines choses et lui fait ressurgir des souvenirs oubliés. Ainsi, par toute une série de flashbacks on reconstitue son passé. »
Et techniquement, comment avez-vous procédé ?
« Techniquement le court-métrage a été possible grâce à LightyShare et à Gabriel (ndrl : propriétaire sur LightyShare), qui nous ont permis de louer une caméra de cette qualité à un coût moindre.
J’ai fait moi-même un storyboard de 25 pages qui m’a pris 2 jours. Ensuite on a tourné le court métrage en 4 jours, avec une équipe de 20 personnes, dans un château à 3h de Paris.
Il a aussi fallu rendre crédible le fantôme, grâce à une superposition de couches en shootant plusieurs fois sur plusieurs fonds différents, et également grâce à du maquillage FX. Mais surtout, on a quelqu’un de l’équipe qui réalise les montages et qui est spécialisé en effets spéciaux.
On a également dû faire quelques concessions de réalisation pour cause de moyens en privilégiant uniquement des plans fixes pour certaines scènes. »
Pour ce projet vous avez loué la Red Epic Dragon sur LightyShare, pourquoi ce choix de caméra ?
« Avant tout pour la possibilité de filmer en 6K, notamment pour les effets spéciaux mais aussi toutes les possibilités qu’elle offre. La qualité d’image et le grain sont géniaux. »
Quand pensez-vous que l’on pourra voir Marguerite ?
« Dans un premier temps il y aura seulement une projection pour présenter le film. Puis on le présentera dans des festivals en France et à l’international.
Par la suite, il sera publié sur internet mais ce n’est pas prévu pour tout de suite. On réalisera peut-être un petit teaser pour les plus impatients ! »
Nous remercions de nouveau Alexis pour son temps, et souhaitons longue vie à son film Marguerite !
Nous savons que la production de vidéos ou de photos représente un investissement. L’équipe LightyShare a listé pour vous différents outils et sites internet vous permettant de trouver des ressources gratuites (ou très peu coûteuses), afin de soutenir vos créations !
Tuto.com est une plateforme d’e-learning sous forme de tutos vidéo. Elle regroupe 600 000 d’utilisateurs et plus de 37000 cours que vous pouvez retrouver partout et à tout moment ! Vous pouvez choisir entre lecture en ligne et/ou téléchargement sur tous vos supports (ordinateur, tablette ou smartphone). Vous pouvez aussi échanger et apprendre au sein d’une communauté d’utilisateurs passionnés et formateurs experts via un salon d’entraide dédié à chaque cours vidéo.
Cineastuces propose des cours théoriques à la portée de tous, des applications pratiques sur le terrain, ainsi que des reportages avec les professionnels du Cinéma, du Son et de la Photo. Ces informations et tutos s’adressent aux amateurs débutants comme aux professionnels confirmés.
Le Repaire est depuis 1997 le site de référence de la communauté des utilisateurs de vidéo numérique. Ceux qui se lancent dans la vidéo ou qui souhaitent se perfectionner viennent y puiser des avis utilisateurs pertinents, échanger des expériences, bénéficier des meilleurs conseils sur toutes les questions délicates autour de ce thème. De la prise de vue à la diffusion en passant par le montage et les effets spéciaux, le site est très complet.
Video Copilot met à disposition des tutoriels gratuits (en anglais) d’excellente qualité pour vous apprendre à faire des effets spéciaux saisissants. En plus des tutos gratuits, le site édite aussi des collections payantes de stock shots (explosions en HD, effets de particules…), des bruitages, et des plugins pour After Effect utilisés par des milliers de professionnels à travers le monde.
Vous trouverez sur Pexels une impressionnante collection de vidéos en HD et sous licence Creative Commons Zero (CC0). Vous êtes donc libre d’utiliser les fichiers sans restriction. Et le classement par catégorie vous permet de trouver facilement votre bonheur. Une référence dans le domaine !
Archive.org est une bibliothèque à but non lucratif. Elle comprend des millions de livres gratuits, de films, de logiciels, de musique, de sites Web et plus encore.
Mazwai est une galerie regroupant des vidéos HD gratuites, libres d’utilisation soigneusement sélectionnées sur le web. Et toutes les vidéos sont du domaine public ou sous Creative Commons 3.0. Ce qui signifie que vous pouvez les télécharger, les modifier et les partager san contrainte !
Grosse plateforme de référence, Pond5 propose principalement des vidéos libre de droit. Mais l’intérêt du site est d’abord de proposer des vidéos de qualité, gratuite et libres de droit, car tombées dans le domaine public. Elle comporte en effet plus de 9000 fichiers. Une vraie mine d’or pour les vidéos d’époque !
Plateforme incontournable pour faire des incrustations d’explosions, de feu, de pluie et autre débris ou fumées. Vous y trouverez tous ces éléments, tournés sur fond noir ou bleu, pour une incrustation par fusion (ou chrominance, ou luminance, suivant les cas) parfaite ! Idéal pour les cinéastes qui n’ont pas de budget FX !
Ce site offre gratuitement des vidéos HD de 10 à 30 secondes, téléchargeables et les utilisables sous licence Creative Commons Zero. Il y a différentes catégories de vidéos telles que la nature, la technologie, les gens, les animaux… Cette bibliothèque est donc assez fournie.
Avec plus de 200 000 utilisateurs enregistrés, 15 000 artistes et plus de 65 000 morceaux disponibles en ligne, Free Music Archive est la plus importante plateforme de musique publiée sous Creative Commons.
Des morceaux de tous les styles, à télécharger et à écouter. Proposant des lecteurs audio intégrables sur d’autres sites et la possibilité de faire des dons aux artistes, Free Music Archive est une formidable bibliothèque sonore. A explorer absolument !
Music Bed est une banque de musique en ligne qui semble tout droit pensée pour les réalisateurs de vidéos. On peut acquérir une licence avec autorisation d’utilisation et de diffusion pour 49$. Et si la vidéo est à but commercial (ou le devient ensuite), il y a la possibilité d’ajuster le montant pour mettre à jour la licence selon les nouvelles conditions d’utilisations.
Audio Jungle est une communauté créative pour les compositeurs, les concepteurs et les producteurs qui ont du talent dans la musique. Vous pouvez vendre et partager vos créations à votre communauté. La plateforme propose également de télécharger des sons, musique d’ambiance pour alimenter votre blog, vos podcasts…
Jingle Punks a mis au point un algorithme qui permet de qualifier et de classer la musique par genres, émotions, impressions… Ils travaillent en parallèle avec plus de 4.000 artistes qui stockent leurs créations sur le site. La base compte plus de 100.000 titres. Les utilisateurs peuvent ainsi trouver des musiques qui correspondent à leurs attentes pour un prix compétitif.
Unsplash fait sans doute partie des meilleurs outils pour trouver des photos libres de droits. Toutes les photos sont gratuites, sous licence Creative Commons 0 : vous pouvez les copier, les modifier et les distribuer gratuitement, même dans un cadre commercial, sans demander la permission ni même indiquer l’auteur de la photo.
StockSnap propose une vaste sélection de photos gratuites et d’images haute résolution. De plus, la fonction de recherche vous permet de parcourir facilement les milliers d’images disponibles. Toutes les photos sur StockSnap sont sous licence Creative Commons CCO, ce qui signifie que vous pouvez copier, modifier ou distribuer l’œuvre sans demander de permission.
Membre de la communauté LightyShare, Valentin Meaux, 24 ans, est co-réalisateur & Directeur de la photographie chez Meskaprod.
Peux-tu nous parler de ton parcours et du collectif MeskaProd ?
« Meska est très lié à mon parcours, dans le sens où cela existe depuis très longtemps. Bien avant même qu’il soit sous le nom de MeskaProd. Tout a commencé lorsque l’on était ados. Avec Lucas — qui fait partie du collectif — on faisait du skate ensemble et on a voulu faire des vidéos de nos figures. Petit à petit, cela nous a amenés à la vidéo et au cinéma, puisqu’on a commencé à réaliser des petits courts-métrages. »
Très vite, ils ont été rejoints par Viktor et Louis, les deux autres membres de Meska. Tous sont ensuite allés au lycée à Lille, dont ils sont originaires, puis sur Paris pour poursuivre leurs études en audiovisuel.
MeskaProd était alors une association étudiante. À côté, chacun faisait de la figuration sur des longs métrages, ce qui leur a permis de voir comment se passait un tournage. Valentin nous confie d’ailleurs que « faire de la figuration régulièrement était une aussi bonne école que d’aller à la fac tous les jours ».
Après 3 ans d’études, et au moment de choisir un emploi, le groupe a décidé de lancer professionnellement MeskaProd.
La réalisation du clip pour le groupe Odesza a-t-elle été votre tremplin ?
« Oui, notre tremplin a été de réaliser le clip My Friends Never Die pour le groupe Odesza. À l’époque il n’était pas très connu et il nous a fait confiance. Mais juste après, le groupe a connu une forte notoriété, et la vidéo compte aujourd’hui plus de 2 millions de vues. Une superbe vitrine pour MeskaProd, puisque nous avons commencé à être contactés par des labels, des artistes… »
C’est d’ailleurs à la suite de cela qu’ils ont travaillé avec Jumo sur le titre Nomade. Ils ont réalisé un magnifique clip composé d’un long plan-séquence, qui vient même d’être nominé au Berlin Music Video Awards !
Cette notoriété vous a permis de travailler avec Malaa, notamment. Peux-tu nous en dire plus sur ce projet ?
« Le clip Notorious de Malaa est un clip concept filmé en 2D comme dans un jeu vidéo. Pour le réaliser, on a loué 24 mètres de travelling. Tous nos plans sont filmés en travelling latéral avec un personnage qui se déplace de niveau en niveau.
Il ne sortira pas tout de suite. Mais pour les plus impatients, le clip EscapismDeluxe de Ruby Empress, que nous avons également réalisé, est sorti le 21 février. » Pour voir le clip, cliquez ici.
Pour ce projet vous avez loué un Sony Alpha A7SII sur LightyShare, pourquoi cet appareil ?
« Pour la montée en ISO et le 4K. Tous nos derniers projets sont tournés au Sony alpha 7SII. On est tombés amoureux de cet appareil, et surtout de l’image qu’il rend. La montée en ISO est incroyable, la possibilité de filmer en S Log 3 nous donne une plage dynamique incroyable. Sur certains projets on l’utilise également pour filmer en 1080p 120fps.
C’est un appareil très polyvalent. On a l’impression que lorsqu’on a le Sony entre les mains, on peut faire plein de choses sans se limiter. Si on a une idée sur le tournage il nous offre des possibilités que d’autres caméras ne peuvent pas nous offrir, et la qualité d’image reste au rendez-vous. »
La question bonus : une caméra s’il n’y avait pas de limite budget ?
“Sur le clip Nomade de Jumo, on a tourné avec l’Alexa et un objectif Cooke Anamorphic. Et en tant que technicien, c’était vraiment super ! “
Pour en savoir plus sur MeskaProd, consultez leur site, ou retrouvez les sur Facebook et Instagram !
Le bracketing est une technique photographique couramment utilisée par les photographes. Il consiste à réaliser rapidement plusieurs prises de vue d’une même scène, en faisant varier un ou plusieurs paramètres de prise de vue. Il s’applique aux réglages d’exposition, mais aussi de mise au point, de balance des blancs ou encore du flash.
Alors, dans quelles situations utiliser le mode bracketing ?
Bracketing d’exposition : pour la photographie de paysage
Le bracketing d’exposition est le plus utilisé. Il consiste à prendre une série de photographies successives en un seul déclenchement, l’exposition variant automatiquement entre les prises de vue. Cette variation s’obtient en changeant le temps de pose et/ou l’ouverture.
Cette fonctionnalité s’utilise dans les cas où la détermination des valeurs d’exposition est difficile. En situation de fort contre-jour ou de reflets par exemple.
Ainsi, l’écart d’exposition généré par le bracketing permet d’obtenir des images dont les zones claires ne seront pas surexposées et les zones sombres sous-exposées. L’assemblage de ces images en postproduction permet de sélectionner chaque zone indépendamment afin d’obtenir une image avec le maximum de détails.
Bracketing de balance des blancs : pour la photographie de nuit
Le bracketing de la balance des blancs peut s’utiliser lorsqu’une scène présente des sources lumineuses aux températures de couleur différentes. Déterminer précisément une balance des blancs à la prise de vue peut alors s’avérer compliqué. Ce mode de prise de vue capture donc plusieurs clichés avec différentes valeurs de température de couleur.
Le bracketing va permettre de nuancer la colorimétrie de vos images, que vous pourrez récupérer à votre guise en postproduction.
Bracketing de mise au point : pour la macrographie
Le bracketing de mise au point (ou focus stacking) est un procédé qui consiste à combiner plusieurs photos dont la mise au point est différente, avec une même prise de vue, afin d’obtenir une profondeur de champ plus grande.
En décalant le point au fur et à mesure et en assemblant les images, vous pourrez ainsi mettre en avant le sujet principal.
Cette technique de traitement d’image s’utilise principalement en macrophotographie ou en photo de produit. Car le sujet photographié est si proche qu’il est impossible d’avoir tous les éléments de l’image nette.
La troisième photo a été obtenue en combinant six clichés réalisés avec six mises au point différentes. – Crédit : Wikipédia
Chez LightyShare, la sécurité commence auprès de la communauté. Tous nos utilisateurs sont vérifiés et certifiés, permettant ainsi une utilisation sans risques de la plateforme.
Comment s’effectue la certification ?
La certification se fait par la vérification du numéro de téléphone, de l’adresse postale et de la pièce d’identité. Elle garantit donc le sérieux de chaque compte auprès des autres membres de la communauté. C’est pourquoi il est important de donner vos vraies informations.
Les membres LightyShare sont également notés, ce qui assure de n’échanger qu’avec des utilisateurs connus et reconnus par la communauté. Cela témoigne de leur expérience auprès des autres utilisateurs.
L’assurance, comment ça marche ?
Chacune de vos locations effectuées sur la plateforme est automatiquement couverte par notre assurance, dont le tarif est compris dans la commission LightyShare. Cette assurance a l’avantage de ne pas être plafonnée. Elle comprend également aussi bien la casse que le vol. L’assurance couvre donc l’ensemble des équipements audiovisuels mis en location sur LightyShare. Et ce dès la prise en charge du matériel et jusqu’à son retour.
L’assurance couvre l’ensemble des dommages accidentels qui pourrait être causés au matériel pendant sa location, à hauteur maximale de sa valeur déclarée moins sa vétusté.
En cas de casse, le matériel est donc réparé. Si cela est impossible, il est remplacé par un matériel équivalent.
En cas de vol, l’assurance garantit les disparitions, détournement, destructions et détériorations des biens assurés à la suite d’un vol ou d’une tentative de vol.
Pour connaître tous les détails de l’assurance, n’hésitez pas à consulter notre notice d’assurance.
Pour le paiement, ça se passe comment ?
L’intégralité des transactions se font sur la plateforme LightyShare à travers une méthode de paiement sécurisé. En payant votre location en ligne directement sur le site, vous êtes garantis que le paiement soit transféré au propriétaire uniquement si la location a lieu.
Le locataire est ensuite débité du montant de la location et une empreinte bancaire est réalisée avant la prise du matériel.
Vous avez maintenant toutes les clefs pour louer en toute sécurité sur LightyShare ! Pour en savoir plus n’hésitez pas à consulter notre centre d’aide ! 😊