Comment éclairer une scène en lumière naturelle ?

Comment éclairer une scène en lumière naturelle ?

Vous filmez une scène extérieure mais vous ne savez pas comment l’éclairer ? Alors cette vidéo est faite pour vous ! ☀️

Les prises de vue extérieures s’avèrent être parmi les plus difficiles à contrôler, votre production est un peu à la merci de Dame Nature. Dans ce genre de situation, savoir contourner les modificateurs de lumière au fur et a mesure de la journée peut vraiment vous aider. Vous pourrez tirer avantage de l’éclairage naturel et en profiter pleinement.

Cette vidéo a été postée par la chaîne du fabricant Aputure. Dedans, David Carmichael (de Corridor Digital) conseille sur la façon de tourner non seulement en extérieur avec quelques réflecteurs, mais à différents moments de la journée.

Jetez un coup d’œil ci-dessous ⬇️

Ce qui est délicat quand on tourne à l’extérieur, et la principale raison pour laquelle les gens n’aiment pas avoir à le faire, c’est qu’il y a beaucoup de facteurs environnementaux qui modifient la lumière du soleil. Les nuages, les arbres, les bâtiments, la rotation de la Terre peuvent tous affecter l’intensité et la consistance de la lumière.

Planifier et préparer son shooting est donc essentiel pour être dans les meilleures conditions possibles et éviter de faux raccords.

C’est pourquoi il est important de savoir comment la lumière change aux différents moments de la journée. Cela vous permettra de savoir comment contrer, par exemple, la lumière très vive et très forte du soleil de midi, ou l’éclat très doux et coloré d’un coucher de soleil. 🌅

Avez-vous des conseils sur l’utilisation de réflecteur pour éclairer des scènes extérieures ? Faites-le nous savoir dans les commentaires ci-dessous.


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Créer du conflit dans son scénario

Créer du conflit dans son scénario

Un scénario se construit autour d’un problème qui amène tensions et situations de conflit. Mais comment créer et développer un conflit solide dans son scénario ? LightyShare vous donne quelques conseils d’écriture !

Via la très intéressante chaîne de Tyler Mowery (en anglais) sur Youtube.

Le processus pour créer du conflit commence bien avant l’écriture du scénario

Revenons tout d’abord aux fondements. Votre film raconte une histoire. Contrairement à ce que l’on aurait tendance à penser, cette histoire ne parle PAS d’un concept. Pour reprendre l’exemple de la vidéo, Inception n’est pas une histoire d’implantation d’idées dans l’inconscient. Le film raconte l’histoire d’un père de famille qui est prêt à tout pour retourner auprès de sa famille — de ses enfants. L’histoire de votre film, c’est donc l’histoire de personnages qui se débrouillent tant bien que mal pour tracer leur chemin dans la vie. Un film parle d’amour, de passion, de dépression, de vengeance… Comme chacun d’entre nous, chaque personnage est mû par des valeurs et des croyances. Ce sont précisément ces valeurs ou croyances qui vont servir à créer un conflit entre les différents protagonistes.

Mais comment bien amener les divergences d’opinions des personnages dans le scénario ? Commencez déjà par vous focaliser sur les personnages. Comme pour l’écriture des dialogues, il est impératif d’avoir développé ses personnages en amont. Quels sont leurs goûts, leurs intérêts, leurs valeurs… Prenez votre personnage principal (en général, l’attention est portée sur un seul protagoniste) et développez-le. Puis prenez les personnages secondaires. Leurs propres valeurs et croyances vont potentiellement différer de celles du personnage principal : c’est la source de conflit.

Exemple : Batman et le Joker. Comme expliqué dans la vidéo, Batman croit en la loi, la justice et la morale. Le Joker rejette quant à lui le système judiciaire et législatif. Pour lui, l’humanité est proche de sa ruine et se voile la face en se cachant derrière ces systèmes.

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Créer une tension constante pour maintenir le conflit tout au long du film

Une fois que les personnages sont dressés dans toute leur complexité et que leurs relations sont établies, une autre question se pose. Comment cultiver la tension (et l’attention) de manière à garder un intérêt constant pour le conflit ?

La réponse est : le développement du personnage. Au début de chaque intrigue, le personnage principal dans sa condition initiale ne peut pas contrer la force antagoniste qui s’oppose à lui. Il doit faire face à de petits challenges (dans un récit, on appelle cela les péripéties) qui lui permettront d’évoluer avant de se mesurer au principal antagoniste. Le personnage principal doit d’abord faillir, ce qui le pousse dans ses retranchements. Il ne pourra atteindre son but qu’en repoussant ses limites, et parfois au prix de sacrifices. Par exemple, dans la saga The Hunger Games, Katniss sort victorieuse de son combat contre le Capitole mais assiste, impuissante, à la mort de sa petite soeur Primerose.

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Le personnage évolue au cours du récit en fonction des challenges auxquels il est confronté. La psychologie du personnage change, au point parfois de remettre en question ses valeurs et croyances, qui le définissaient au début.

Exemple : The Truman Show. Le personnage principal, Truman Burbank, pense qu’il vit « dans la vraie vie », avant de découvrir que son monde n’est qu’une gigantesque mise en scène. Ses croyances sont mises à mal, et ses découvertes vont redéfinir sa personne. Auparavant insouciant et heureux, il devient ensuite momentanément nerveux et paranoïaque, puis téméraire et déterminé à découvrir le monde extérieur.

Une série d’objectifs mineurs à la difficulté croissante

Robert McKee, professeur d’écriture créative, parle de « complications progressives ». Selon lui, l’intrigue doit consister en une série de challenges à la complexité croissante, jusqu’à atteindre une apothéose que le spectateur ne puisse imaginer autre que telle. Robert McKee définit ces péripéties comme des objectifs mineurs (scene-objective) à atteindre, ils durent le temps d’une séquence. Selon Robert McKee, ces objectifs mineurs doivent êtres indiqués au début de la scène. Ils sont cependant à distinguer de l’objectif principal (super-objective) du film. En outre, les challenges qui se présentent au personnage principal doivent le pousser toujours plus dans ses retranchements, l’amener à dépasser ses limites. Acculé, il ne peut plus faire marche arrière et doit donc se surpasser pour s’en sortir. Chaque péripétie provoque ainsi un pic de tension qui permet de faire vivre le récit.

Exemple : le Seigneur des Anneaux. Le personnage principal est Frodon. Son objectif principal est de détruire l’Anneau Unique en le jetant dans un cratère situé dans le Mordor, la contrée de l’antagoniste. Tout au long du récit, des péripéties d’ordre croissant les poussent lui et ses amis dans leurs retranchements. L’avenir de leur monde est en jeu, ils ne peuvent pas reculer. La tension monte ainsi de manière constante jusqu’à atteindre l’apothéose où Frodon, Sam et Gollum se disputent au bord du précipice et de la lave en fusion, tandis que leurs amis livrent une bataille aussi désespérée qu’acharnée contre les Orcs de Sauron.

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On résume :

  • La complexité des personnages, étudiée en amont de l’écriture du scénario, permet de fournir les bases du conflit
  • Le conflit prend sa source des divergences entre les valeurs fondamentales des différents personnages
  • Le conflit et la tension se maintiennent par des péripéties à la difficulté croissante, qui permettent de faire évoluer le personnage principal

Et voilà, vous êtes maintenant parés pour écrire (entre autres) de véritables thrillers, à l’intrigue aussi complexe que captivante !


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5 erreurs typiques de films étudiants

5 erreurs typiques de films étudiants

Le cinéma a toujours séduit par sa manière de raconter des histoires, chacune aussi subjective que le réalisateur qui lui a donné vie. Tous les ans, de nouveaux jeunes talents décident de se lancer dans la réalisation d’un métrage. Mais l’exercice est plus difficile qu’il n’y parait… La chaîne Youtube « This Guy Edits » a listé 5 erreurs typiques de films étudiants et quelques conseils pour les rattraper.

1-Transcrire sa propre expérience dans son film

Les premiers métrages et les métrages étudiants sont souvent basés sur une expérience vécue : par le réalisateur, le scénariste… Mais il ne suffit pas de retranscrire sa propre expérience pour arriver à toucher son public. Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il ne faut pas s’inspirer d’événements qui se sont vraiment produits, ou d’un ressenti personnel. Mais il faut savoir comment tourner ces expériences personnelles en quelque chose de plus générique, plus universel. L’art du cinéma n’est pas de faire en sorte que le spectateur éprouve simplement de la sympathie pour le personnage. Il faut que le public s’identifie au personnage pour susciter une vraie empathie.

Ca se rattrape : le travail du monteur est de faire transparaître une certaine dynamique émotionnelle qui permet de donner un rythme au film. C’est généralement préférable de confier la post-production à un monteur plutôt que de monter son film soi-même. En effet, une personne extérieure regardera le film avec un oeil nouveau et cherchera les rushes les plus significatifs pour faire ressortir cette dynamique émotionnelle.

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2-Le casting et le jeu d’acteurs

Ne pas accorder assez d’importance au casting est la deuxième erreur courante dans un film étudiant. Et pourtant, c’est l’une des choses primordiales ! Le casting est une étape complexe et souvent, par manque de temps et de budget, les acteurs se trouvent être des membres de la famille, des amis, des connaissances qui suivent ou ont suivi des cours de théâtre. Mais il arrive souvent que leur talent ne soit pas à la hauteur du personnage qu’ils doivent jouer. Être acteur, ça ne s’improvise pas. Il faut donner vie au personnage, donner vie au scénario… Cela peut vraiment valoir le coup d’attendre la bonne personne, car elle peut potentiellement transformer le film — dans le bon sens du terme.

Ca se rattrape : malheureusement difficilement, la magie du montage a ses limites… C’est pourquoi il est essentiel de bien sélectionner en amont les acteurs qui vont donner vie aux personnages. Il arrive aussi que, lors des auditions, un acteur se fasse remarquer bien qu’il ne corresponde pas tout à fait au personnage. Il est alors possible de modifier légèrement le scénario ou le personnage pour qu’il colle mieux à l’acteur. Avant le tournage, tout reste modifiable.

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3-Les dialogues

Trop souvent, l’erreur dans un film étudiant est de mettre trop de dialogues, surtout dans une scène d’exposition. Avoir le souci du détail est bien entendu une bonne chose, mais il y a beaucoup d’informations qui peuvent être transmises au spectateur de manière visuelle, dans le contexte sonore… sans passer par des lignes de dialogue. Au cinéma, il est inutile de raconter l’action (ex: « J’en ai assez, je m’en vais !« ) puisqu’elle est visible à l’écran .

Ca se rattrape : encore une fois, au montage, il est possible de couper des pans entiers de conversations. Mais cela peut aussi être évité en amont, lors de l’écriture du scénario. Lors du découpage également, où le réalisateur peut décider d’utiliser des plans précis, un certain éclairage, de la musique / un fond sonore, les expressions faciales des acteurs… pour faire passer certaines informations.

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4-Trop de plans différents pour montrer une même scène d’émotion

C’est parfois le résultat d’une rechercher stylistique. Mais enchaîner différents plans (large, gros plan, rapproché, pano…) qui montrent un personnage, souvent perdu dans ses émotions, est une erreur. C’est une succession de plans dans lesquels il ne se passe rien, et qui n’a aucune incidence ni sur le personnage, ni sur l’intrigue. Un petit garçon qui pleure, une jeune fille qui dort dans son lit… Pas besoin de s’éterniser en différents plans. Cela ne donne que des minutes de film en plus. Une continuité de séquences de ce genre peut vite ennuyer le spectateur, c’est ce qui amène le fameux et redouté « ce film était trop long ».

Ca se rattrape : ne garder qu’un ou deux plans significatifs et couper le reste au montage. Il faut mettre l’emphase sur l’information importante de la séquence, son climax : que veut-on montrer ? Les étapes qui permettent d’arriver à ce climax sont les plans à conserver. Pendant la phase de pré-production, il est conseillé de lire son script en se chronométrant. Cela va aider non seulement à construire un rythme, une dynamique dans la scène, mais aussi tout au long du film.
Vous pouvez par ailleurs retrouver nos quelques conseils pour donner du rythme à un montage vidéo juste ici.

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5-Mal répondre à la question « Il parle de quoi, ton film? »

Sans doute le plus grand problème, celui dont découle les erreurs énoncées ci-dessus. Le premier réflexe d’un réalisateur novice est de raconter le plot de son film en réponse à la question « De quoi parle ton film ? » Seulement, le plot n’est pas vraiment « ce dont parle le film ». Ce que l’interlocuteur demande, c’est le thème abordé. Et il arrive que le réalisateur ne sache pas répondre. Or, le thème est la base du film, c’est lui qui permet de connecter les spectateurs au film (voir problème 1). Sans base solide, le film sera décousu. Il y aura des enchaînements de plans inutiles, des dialogues trop longs pour tenter d’expliquer l’intrigue. Effectuer un casting sera difficile car le réalisateur n’a pas d’idée précise sur ce qu’il recherche.

Ca se rattrape : En phase de pré-production, il est impératif de poser les bases avant de se lancer dans l’écriture de son scénario. De quoi parle mon film ? Quelle idée ai-je envie de développer à travers ce film ? Comment vais-je aborder cette idée ? Enoncer clairement le thème développé dans le film va aider à forger sa perspective et à prendre des directives scénaristiques.

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Comment vérifier l’efficacité de nos conseils ? En nous envoyant vos métrages !


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4 conseils pour écrire un bon dialogue dans un scénario

4 conseils pour écrire un bon dialogue dans un scénario

Qui n’a jamais trouvé, en regardant un film, que certaines répliques semblaient bizarres, fausses, ou mal formulées ? L’écriture n’est jamais chose facile, et encore moins à l’écran. Nous donnons aujourd’hui quelques conseils pour écrire un bon dialogue dans un scénario.

L’utilisation du dialogue au cinéma

Rappelons tout d’abord qu’à la différence d’un roman ou d’une pièce de théâtre, au cinéma, c’est l’image qui prime — même si le son est important aussi. À l’époque du cinéma muet, la compréhension du scénario reposait sur les gestes et les expressions faciales des acteurs, ainsi que leur évolution dans le décor. Mais depuis l’apparition du son au cinéma, le dialogue est devenu l’une des choses auxquelles le spectateur va porter le plus d’attention. Il sert à donner un sens plus profond au jeu des acteurs et à développer l’action par l’intermédiaire des personnages qu’ils incarnent. Il est donc essentiel d’accorder de l’importance à l’écriture de ses dialogues.

Conseil n°1 : chaque dialogue a un but.

Nous venons de le voir, un dialogue a une utilité. De manière générale, il porte et supporte le jeu des acteurs, et de manière ponctuelle, il sert à faire avancer l’action. Gardez-vous donc d’écrire un dialogue pour « combler des minutes » ou « créer des pauses dans l’histoire » ! Le résultat donnera des échanges vides, creux, voire parfois ennuyeux.

Le dialogue donne une information qui produit ou développe des obstacles, rend compréhensibles des événements qui se sont passés ou qui vont se passer dans le film… Le dialogue doit donc rester clair. On notera cependant que les écarts tels que les pointes d’humour, les tirades panache… sont (très) appréciables, la vie n’est pas que données factuelles ! Pour ne citer que quelques exemples : Pulp Fiction et V pour Vendetta

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Conseil n°2 : ne pas se servir de ses protagonistes pour expliquer l’histoire.

Le dialogue donne une information, mais il ne doit pas pour autant trop en donner ! Pour pallier un oubli ou une incohérence scénaristique, la tentation est grande de fournir l’explication à travers un dialogue entre les personnages. Seulement celui-ci risque rapidement de s’étendre, et donc d’ennuyer le spectateur. Si vous devez tout expliquer par un dialogue, c’est qu’il y a quelque chose à revoir dans votre scénario. Exception faite peut-être des dialogues dits « de résolution », à la Hercule Poirot…

Mais prenez garde aux non-dits ! Certains éléments « obscurs » n’ont pas d’explication à la fin du scénario, mais ils donneront l’impression d’une maladresse scénaristique plutôt qu’un effet mystérieux. Rappelez-vous que ce qui est connu de vous ne l’est pas forcément pour le spectateur. Laissez-lui suffisamment d’indices pour qu’il puisse faire ses déductions lui-même.

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Conseil n°3 : éviter le dialogue explicatif.

Petite nuance par rapport au conseil n°2, ici le terme « explicatif » fait référence à l’image que le dialogue accompagne. Les didascalies présentes dans le scénario seront visibles à l’écran, il n’est donc pas nécessaire de les retrouver dans le dialogue.

Exemple : Ben descend les escaliers à toute allure. Il rate la dernière marche et tombe. Il pousse un gémissement de douleur et se tient la cheville. Laura accourt, attirée par le bruit.

LAURA
Ben ! Oh mon dieu, ça va ? Tu t’es fait mal à la cheville ?

Par l’image, le spectateur a déjà compris que Ben s’était tordu la cheville. La réplique de Laura n’est pas pertinente. À la place, elle pourrait très bien déclencher une action :

LAURA
Ben ! Ça va ? Est-ce que tu peux te relever tout seul ?

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Rappelez-vous : clarté et concision amènent mieux l’information.

Conseil n°4 : rester crédible et laisser parler les personnages.

Un conseil qui peut paraître évident, mais que l’on perd parfois un peu de vue. Pour que l’histoire soit crédible, les dialogues doivent être crédibles. Cela est possible quand les personnages sont travaillés, approfondis en amont. Un gangster ne va pas s’exprimer poliment, un enfant dira des mots simples et fera des phrases plus courtes… Il est aussi possible que ces personnages évoluent, et par conséquent leur manière de parler aussi. Ainsi, le gangster pourra s’adoucir par amour, et l’enfant devenu adolescent emploiera des mots plus complexes.

Mais comment laisser parler les personnages ? Si vous avez bien pris le temps de travailler vos personnages, vous devriez avoir une idée assez précise de leur manière de penser, de se comporter… et le dialogue s’écrira naturellement. Evitez les considérations philosophiques et les belles lettres (sauf si vos personnages sont de haute naissance, vivent à une autre époque…). Un dialogue de scénario est fait pour être parlé et entendu, pas lu. Il faut également prendre en considération l’état dans lequel se trouve le personnage (calme ou agité, triste ou heureux…) pour écrire une réplique qui semblera naturelle. Par exemple, un adolescent pris d’accès de colère ne dira jamais « Tu m’exaspères ! »

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Petite astuce bonus : lisez vos dialogues à haute voix (ou faites-les lire par d’autres si vous ne vous sentez pas l’âme d’un acteur), c’est la meilleure manière de se rendre compte si les échanges sonnent « faux » ou si l’enchaînement n’est pas naturel. Un dialogue de scénario a un rythme, celui du langage oral.


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