Que se passerait-il si nous pouvions dépasser notre budget et mettre la main sur des équipements de haute qualité, notamment des objectifs ? Combien cela nous coûterait-il ? La réponse à cette question est : beaucoup.
Mais pas de panique ! Beaucoup d’objectifs très qualitatifs sont disponibles à la location. De quoi laisser parler votre créativité à moindre coût. En attendant, explorons ensemble le coût réel des objectifs haut de gamme et leurs spécificités.
T-stop* / F-stop quelle différence ? Le F-stop est le ratio d’ouverture du diaphragme de l’objectif. C’est le ratio que nous retrouvons sur les objectifs de la série L Canon par exemple. Le T-stop donne la même information, à la différence que celui-ci prend en compte l’efficacité de la transmission de la lumière à travers l’optique. C’est ce ratio qui est utilisé pour les objectifs cinéma que nous allons présenter ci-dessous.
Atlas Orion Anamorphic
Derniers arrivés (sortis courant 2019), premiers mentionnés ! Ce sont les objectifs anamorphiques de la série Orion. Ils ont été conçus par les 2 chefs-opérateurs Dan Kanes et Forrest Schultz. L’idée était de fabriquer un objectif qu’ils voulaient utiliser eux-mêmes avec les caractéristiques d’un objectif anamorphique, les technologies modernes et à un prix raisonnable.
Ces objectifs sont compatibles avec les dernières caméras à monture PL, telles qu’une Arri Alexa ou Red DSMC2, les caméras Canon C300, les appareils photo Sony à monture E ou encore les appareils Micro 4/3. Ils sont même conçus pour s’adapter aux obturateurs des caméras argentiques 35mm.
Spécifications techniques
Système de monture interchangeable (pour passer de PL à EF, E ou encore MFT)
Le poids varie de 2,2 à 3 kg
Le diamètre avant est de 114 mm
T2.0 *
Filmographie
Sortis récemment, la série Atlas Orion n’est pas encore référencée sur des films. Nous pensons néanmoins que ces objectifs ont beaucoup de potentiel comme en témoignent le clip d’Ariana Grande – Thank u, next – ou encore cette publicité de Royal Enfield pour la Continental GT 650 Twin.
Vient ensuite Zeiss, qui fabrique des objectifs depuis la fin du XIXe siècle. Les objectifs Master Prime sont des outils extrêmement populaires pour les réalisateurs et les directeurs de la photographie. Ils font également partie des objectifs les plus utilisés dans les productions à gros budget.
Spécifications techniques
Construits spécifiquement pour la gamme de caméras ARRI
Bien plus abordable que les Master Prime, la série Zeiss Compact Prime est aussi très populaire auprès des chefs-opérateurs grâce à une excellente conception offrant une haute qualité d’image ! Très connu sous sa version CP.2, Zeiss propose depuis mi-2017 une excellente version CP.3, plus légère (chaque optique pèse environ 800g) la rendant très intéressante pour une utilisation sur des tournages portés.
Après les objectifs Atlas et Zeiss, nous pouvons citer les optiques Panavision Primo V. Bien que ses origines ne soient pas aussi lointaines que celles de Zeiss, Panavision a été créée dans les années 50. Après ses débuts en tant que fabricant d’objectifs anamorphiques pour Cinemascope, la société s’est par la suite étendue aux appareils photo au milieu des années 1960.
Comme Zeiss et sa gamme Master, la gamme d’objectifs Primo V de Panavision est un pilier du milieu.
Panavision ne vend pas ses objectifs seuls. Si un studio souhaite en acheter un, il leur est généralement demandé de l’acheter avec une caméra telle que la Panavision Genesis. Pour ce forfait, on pourrait envisager de débourser 440 000 € à 660 000 € à l’achat ou 3 500 € / jour de location.
Cooke S4
Puis nous n’oublions pas Cooke. En particulier, sa ligne S4, utilisée depuis de nombreuses années et créée à la fin des années 90. Ces objectifs offrent une image incroyablement nette qui rivalise avec la plupart des produits fournis par Zeiss et Panavision, pour un coût légèrement moins élevé.
En fait, Cooke travaille depuis des années pour développer des objectifs moins chers pour les cinéastes indépendants. Bien que moins utilisé que par le passé, le Cooke S4 reste un objectif fiable et très qualitatif.
Enfin, les Angenieux Optimo Zoom sont également certains des objectifs les plus utilisés pour les films à gros budget. Avec la possibilité de capturer une image incroyablement nette, compatible avec les derniers appareils photo numériques et la résolution 4K, l’Optimo est une des meilleures options.
Que pensez-vous de ces objectifs ? Voudriez-vous les utiliser? Ou avez-vous déjà utilisé l’un d’entre eux ? Dites-le nous dans les commentaires ci-dessous !
Une introduction et un guide pour vous aider à construire un appareil de prise de vue adapté à vos besoins actuels et futurs.
Bien qu’il soit possible de réaliser de superbes vidéos avec seulement un appareil photo et un objectif, de nombreux cinéastes estiment avoir besoin d’accessoires supplémentaires.
Il est possible d’ajouter des accessoires tels que des moniteurs, des enregistreurs externes et des boîtes opaques sur la plupart des caméras de cinéma.
Toutefois, les possibilités d’extension d’un reflex numérique ou de caméscopes sont souvent plus limitées. L’ergonomie des appareils photo conçus principalement pour prendre des images fixes n’est pas idéale pour filmer des vidéos. Vous avez besoin d’un support caméra.
Voyons d’abord les meilleurs appareils sur le marché à l’heure actuelle. À la fin, nous examinerons tout ce que vous devez savoir pour construire le meilleur support de caméra adapté à vos besoins.
Le Zacuto Indie Recoil Pro V2
Le support Indie Recoil Pro V2 convient à toutes les caméras, y compris les mirrorless et les reflex numériques. Il comprend une demi-cage et une poignée supérieure ainsi que la plaque de base VCT Pro avec épaulière intégrée.
Il dispose également de tiges d’iris de 6 pouces et d’une multitude d’options de montage. La carte QR Riser ajoute un support à dégagement rapide pour votre appareil photo, tandis que la poignée de déclenchement facilite l’ajustement des poignées.
L’appareil est conçu pour un équilibre optimal lorsqu’il est utilisé sur un trépied ou à l’épaule. Vous devrez cependant ajouter un viseur électronique dans cette dernière configuration.
Le kit crosse d’épaule Sympla MVA525WK de Manfrotto
Avec Sympla, Manfrotto promet un support prêt à l’emploi avec des options de configuration flexibles. Il est livré avec une paire de tiges de 12 pouces et une paire de tiges de 6 pouces, toutes deux utilisant la norme 15 mm.
Des poignées à rotule ajustables, un connecteur H-Offset et un support caméra avec plaque de dégagement rapide sont également inclus. La configuration comprend également une épaulette et un contrepoids empilable SYMPLA Light pour plus de stabilité et d’équilibre.
Le support d’épaule Tilta DSLR
Ce support d’épaule offre de nombreuse possibilités de montage. Livré avec une baseplate et des tiges de 15 mm, il possède un système de mise au point suivi d’un adaptateur d’objectif immobile. Le kit comprend également une poignée universelle avec deux poignées, un épaulière réglable et un contrepoids. Cela aide à maintenir l’équilibre du support. Les épaulières pivotent pour plus de confort.
Le support d’épaule à double poignée Revo SR-1500
Ce support d’épaule est une valeur sûre. Il comprend deux tiges de 15 cm (22 pouces), une épaulière et un guidon déporté avec deux poignées. Il est également doté d’un collier de fixation avec vis filetées pour le montage de votre caméra. Vous pouvez monter l’appareil sur un trépied à l’aide des vis filetées situées au bas de l’épaulette.
Le Tilta ES-T17-A V2
Cette configuration de cage compacte est parfaite pour les petites caméras. Les modèles sont disponibles pour la plupart des caméras mirrorless Sony. Ils ne bloquent pas l’accès à la carte SD ou aux logements de batterie. La cage de forme assure également une protection lors de la prise de vue sur le terrain.
En plus de la cage, le support comprend également une poignée supérieure amovible. Cette poignée en fait l’outil idéal pour une utilisation hybride.
Le SmallRig 2096
A l’instar du Tilta ES-T17-A V2, le SmallRig 2096 est une cage ajustée pour les caméras mirrorless de Sony. Il a été conçu spécifiquement pour les Sony a7 III et a7R III. Une abondance de points de montage sur cette cage permet de monter de nombreux accessoires supplémentaires.
De plus, une poignée supérieure amovible facilite la prise de vue sous différents angles et orientations.
Comment bien choisir son support caméra ?
Lors de l’achat/location d’un support caméra, il est important d’évaluer vos besoins. Il faut s’assurer que votre installation améliore votre production de film.
Comment, quoi et où vous tournerez déterminera le type de support nécessaire. Si vous shootez depuis une planche à roulettes, vous allez vouloir quelque chose de petit pour ne pas restreindre vos mouvements. Toutefois, si vous photographiez à l’intérieur avec un trépied, vous pouvez vous permettre de travailler avec un support plus complet.
Vous pouvez commencer petit puis développer pour ajouter de nouvelles fonctionnalités selon vos besoins. La plupart des systèmes de montage utilisent les mêmes raccords afin que vous puissiez mélanger et assortir différents fabricants. Cela simplifie la mise à niveau et permet de réaliser des économies, car vous pouvez réutiliser des composants plus anciens.
Le design
Lorsque vous cherchez un support caméra, prenez en compte les articulations du corps. Elles ont une incidence sur les mouvements de la caméra et la fatigue opérationnelle. La plus grande partie des tremblements qui apparaissent à l’image proviennent des poignets. Néanmoins, avoir les coudes ouverts pendant le travail peut vous aider à obtenir des photos débullées. Cela met cependant plus de pression sur vos bras.
Les poignées sur un support devraient vous permettre de garder les deux coudes pressés dans votre torse. Cela aidera à éliminer les mouvements indésirables de la caméra.
Le poids et l’équilibre
De nombreux opérateurs estiment que le poids supplémentaire d’une support caméra peut faciliter la prise de vue à main levée. Si vous avez déjà travaillé avec un grand appareil, vous avez probablement remarqué que l’ajout de poids facilite la prise de vues stables. Il est donc important de vous assurer que votre équipement est bien équilibré. Les caméras montées sur les épaules les plus grandes sont conçues pour que leur centre de gravité repose sur votre épaule.
Les montures et cages
Une monture est simplement un support auquel vous pouvez attacher votre appareil photo. Les montures varient en taille et certaines incluent des fixations pour des tiges ou des rails. Une monture qui intègre une plaque de dégagement rapide facilite le changement de votre appareil photo.
En plus de fournir un support pour votre appareil photo, les cages protègent le corps de l’appareil. Elles fournissent également des points de fixation pour les accessoires. De nombreuses cages disposent également de serre-câbles pour empêcher le débranchement du moniteur ou de l’enregistreur externe.
Les longs tournages avec des reflex numériques et des appareils photo mirrorless peuvent nécessiter beaucoup de changements de batterie. Assurez-vous que le volet de la batterie de votre appareil photo reste accessible lorsque vous choisissez une cage.
N’oubliez pas que vous pouvez fixer une monture à la plupart des caméras alors qu’une cage ne convient qu’à un modèle de caméra spécifique. Si vous changez de caméra ultérieurement, vous aurez peut-être besoin d’une nouvelle cage.
Les poignées
L’ajout d’une poignée supérieure peut vous aider à obtenir des séquences fluides lorsque vous filmez des plans bas et rend votre support plus facilement transportable. Cependant, soyez prudent lorsque vous ajoutez une poignée supérieure à un reflex numérique. Celles-ci ne sont généralement pas conçues pour supporter des charges.
Une meilleure option pour les supports de poids moyen à lourd serait d’ajouter une poignée à la cage de caméra plutôt qu’à la caméra elle-même. Une seule poignée verticale à l’avant d’un support convient aux prises courtes. Mais si vous tournez ou marchez longtemps, une deuxième poignée vous offrira plus de confort et de contrôle.
Les épaulières et bretelles
De plus, si vous tournez beaucoup à l’épaule, vous aurez besoin d’un soutien additionnel. Un point de contact supplémentaire avec votre corps augmentera la stabilité globale. De plus, cela répartira mieux la charge afin de réduire la fatigue dans les bras et les poignets.
Pour les supports légers, une bretelle reposant sur le devant ou le haut de l’épaule suffit souvent. Elles offrent un soutien sans ajouter beaucoup de poids ou de volume.
En revanche, sur les supports plus lourds, il est préférable de disposer d’un épaulière incurvée. On peut éventuellement ajouter un contrepoids, pour déplacer le centre de gravité vers l’arrière.
Les bras
Bien que de nombreux accessoires de cinéma soient conçus pour pouvoir être attachés à un support, vous devez vous assurer que votre configuration est configurée de manière optimale pour le projet que vous filmez.
Les bras vous permettent d’ajouter des équipements tels que des moniteurs et des éclairages de manière à pouvoir ajuster leur position tout en veillant à ce que les commandes du boîtier de la caméra restent dégagées.
Accessoires, accessoires, accessoires !
Le placement des accessoires et des équipements sur votre support affectera son poids et son équilibre. Il est donc important de vous assurer que le matériel que vous ajoutez est facile à utiliser et n’interfère pas avec un autre composant.
Par conséquent, faites attention aux microphones et aux lumières attachées à votre support qui peuvent être bloqués par des moniteurs ou des mattes box, par exemple.
Les batteries externes sont lourdes. Mais montées à l’arrière d’un support, elles peuvent remplacer un contrepoids et améliorer l’équilibre général de la plate-forme.
Les supports vous permettent de monter une large gamme d’accessoires et la tentation peut être de maximiser votre support, simplement parce que vous le pouvez. Mais idéalement, votre support caméra devrait inclure uniquement l’équipement supplémentaire nécessaire au travail sur lequel vous travaillez. De cette façon, vous pouvez optimiser votre configuration et votre flux de travail sans encombrement supplémentaire.
Que vous conceviez votre propre ensemble de composants de support ou achetiez un support complet, démarrez votre recherche en comprenant bien le travail que vous allez faire et les outils dont vous aurez besoin pour le faire.
Retrouvez Jack Safarian, membre LightyShare, dans une vidéo dédiée au stabilisateur CRANE 3 LAB de Zhiyun. Il en explique les principales fonctions et les différences par rapport au CRANE 2.
Les caractéristiques physiques
Si le CRANE 3 a l’avantage d’être plus petit que le CRANE 2, il est aussi plus lourd et plus large. Cela peut entraîner des complications de rangement. (Taille : 154 x 159 x 395mm) Il peut par contre supporter une plus grosse charge : jusqu’à 4,5kg.
Le CRANE 3 fonctionne avec les mêmes piles que le CRANE 2, mais il peut supporter jusqu’à 2600mAh et offre entre 6h et 12h d’autonomie. En ce qui concerne la mise en veille, il suffit maintenant d’appuyer 2 fois sur le bouton on/off.
La semelle (ou baseplate) est un peu plus épaisse, ce qui peut poser problème aux utilisateurs de Canon 1DX (comme Jack) en terme d’équilibre. A noter : le CRANE 3 est compatible avec d’autres modèles de boitiers, même s’il n’y a qu’une seule référence montrée dans la vidéo.
En ce qui concerne le Follow Focus, la molette est maintenant phosphorescente (pratique pour les tournages de nuit). Elle est aussi moins sensible, ce qui lui confère plus de précision. Selon Jack, la molette du CRANE 2 était trop tactile et se déréglait facilement.
Enfin, le CRANE 3 est également équipé de 2 rosettes sur lesquelles on peut fixer certains récepteurs (cf. vidéo) sans encombrer la configuration.
Un retour vidéo sur smartphone possible
L’application ZY Play permet d’avoir un retour vidéo sur son smartphone. Elle requiert la version iOS 9.0 ou ultérieure, ou la version Android 5.0 ou ultérieure. A noter : le retour vidéo ne s’active pas par défaut… L’application offre un panel de contrôles très complet : le joystick contrôle les mouvements caméra, on accède aux différents modes de stabilisation, aux réglages ISO, ouverture, balance des blancs… L’appli permet de contrôler aussi bien les paramètres de la caméra que les paramètres du stabilisateur. Le temps de réaction appli-caméra est dans l’ensemble assez fluide. Mais il y a quand même parfois des interférences puisque l’appli marche en Wi-Fi et Bluetooth.
De nouveaux modes de stabilisation
Le CRANE 3 comprend les mêmes modes que le CRANE 2, à savoir Follow (F), PanLock (PL), Lock (L). Il y a également de nouvelles fonctionnalités. La touche Go (G), une fois enfoncée, permet un suivi de mouvements plus réactif. Le mode Point de vue (POV) suit l’inclinaison du gimbal. Et quand on appuie 2 fois sur la touche POV, le stabilisateur passe en mode SlingShot ou Vortex : il suffit ensuite de contrôler les mouvements avec le joystick. (Attention à stabiliser le 3e axe…) La touche Reset permet quant à elle de revenir à la position de base.
Récapitulatif
Le CRANE 3 est plus lourd que le CRANE 2 mais il peut aussi supporter de plus lourdes charges, pratique pour mettre de plus grosses caméras comme une FS5, une Alexa Mini ou une petite RED.
Le retour et contrôle vidéo à distance reste tout à fait décent par rapport au prix du stabilisateur.
Le mode Vortex apporte une vraie plus-value.
Il y a de nouvelles fonctionnalités comme le reset de position ou le verrouillage des axes pour le transport.
Jack est donc convaincu de cette mise à jour du CRANE, c’est le stabilisateur le plus pratique et le plus versatile que l’on peut trouver aujourd’hui en 2019. Et vous, que pensez-vous du CRANE 3 LAB ?
Retrouvez les annonces de location de Zhiyun CRANE 3 LAB sur LightyShare juste ici !
Ce soir se tient la 44e édition des Césars, Salle Pleyel à Paris, récompensant les meilleures performances 2018 du cinéma français. L’occasion pour nous de faire le tour des nommés pour découvrir les caméras utilisées par les différents chefs-opérateurs.
Alors que les listes des caméras utilisées sur les films nommés à Sundance ou aux Oscars révèlent une très forte présence des caméras ARRI et un retour de la pellicule, qu’en est-il du cinéma français ?
Comme pour les deux autres compétitions, nos directeurs de la photographie ne font pas exception et portent leurs préférences sur les caméras ARRI, avec une forte présence de la Mini. Le constructeur RED, malgré de nombreuses avancées technologiques et une popularité toujours plus forte, se remarque par son absence quasi totale des compétitions.
De son côté, Le procès contre Mandela et les autres nous rappelle avec sa nomination pour le prix du meilleur documentaire que le cinéma (qu’il soit documentaire ou de fiction) est avant tout une question artistique et qu’un boitier à 2 000€ n’est pas un frein aux plus grandes récompenses du métier.
Retrouvez les caractéristiques techniques des films ci-dessous avec les explications de leurs chefs-opérateurs !
Les Frères Sisters – Jacques AUDIARD
Directeur de la photographie : Benoît Debie Caméras : Arri Alexa Mini et Arri Alexa XT – source : IMDB Nominations : meilleure adaptation, meilleure musique originale, meilleur son, meilleure photo, meilleur montage, meilleurs costumes, meilleurs décors, meilleure réalisation, meilleur film.
Le grand bain – Gilles LELLOUCHE
Directeur de la photographie : Laurent Tangy Caméra : Arri Alexa Studio XT Optique : série C Panavision – source : afcinema Nominations : meilleur scénario original, meilleur son, meilleure photo, meilleur montage, meilleure réalisation, meilleur film.
Jusqu’à la garde – Xavier LEGRAND
Directeur de la photographie : Nathalie Durand Caméra : RED Weapon 5,5K Optique : série Zeiss GO Nominations : meilleur scénario original, meilleur son, meilleure photo, meilleur montage, meilleure réalisation, meilleur premier film, meilleur film
« Avec une comparaison au final entre l’Arri Alexa et la RED, en sphérique et en anamorphique. Il y avait, honnêtement, des choses bien dans chaque configuration, mais que ce soit à cause des problèmes de mise au point à distance minimale dans la voiture ou les flous du Scope trop marqués pour Xavier, le choix de tourner en sphérique s’est imposé. On est parti donc sur une combinaison RED Weapon en 2,39/5,5K et série Zeiss GO qui nous donnait un rendu un peu plus texturé, avec des couleurs un peu moins propres que l’on aimait beaucoup. » – Nathalie Durand
Pupille – Jeanne HERRY
Directeur de la photographie : Sofian El Fani Caméra : Arri Alexa – source : IMDB Nominations : meilleur scénario original, meilleure musique originale, meilleure réalisation, meilleur film.
Shéhérazade – Jean-Bernard MARLIN
Directeur de la photographie : Jonathan Ricquebourg Caméra : Arri Alexa Mini ProRes 444 / Sphérique cropé en 2.39 Optique : série Primo Classic et zoom Angénieux 25-250 mm – source : afcinema Nomination : meilleur premier film.
« Je voulais donc une image douce, délicate, et en même temps des contrastes très durs. Je voulais aussi nous éloigner du style de « photographie réaliste » que l’on voit trop souvent dans les films. » – Jonathan Ricquebourg
En liberté ! – Pierre SALVADORI
Directeur de la photographie : Julien Poupard Caméra : Arri Alexa Mini Optique : Leica Summilux – source : afcinema Nominations : meilleur scénario original, meilleure musique originale, meilleur montage, meilleure réalisation, meilleur film.
« J’ai utilisé la série Leica Summilux, des optiques très sensibles, avec une fidélité dans le rendu des couleurs. J’ai choisi l’Alexa pour sa douceur dans les hautes lumières. » – Julien Poupard
Les chatouilles – Andréa BESCOND, Éric MÉTAYER
Directeur de la photograhie : Pierre Aïm Caméra : Arri Alexa Mini Optique : zoom Angénieux Optimo – source : afcinema Nominations : meilleure adaptation, meilleur montage, meilleur premier film.
« Nous voulions une caméra au plus proche des comédiens et la plus invisible possible. Pour la lumière, elle est plutôt naturelle et finalement invisible, comme la caméra. Le sujet est très fort, je ne voulais pas dramatiser l’image mais qu’elle soit plutôt lumineuse. » – Pierre Aïm
Un amour impossible – Catherine CORSINI
Directrice de la photographie : Jeanne Lapoirie Caméra : Arri Alexa Mini Optique : zooms Angénieux Optimo 28-76 mm et 45-120 mm – source : afcinema Nominations : meilleure adaptation, meilleure musique originale.
Un peuple et son roi – Pierre SCHOELLER
Directeur de la photographie : Julien Hirsh Caméras : Arri Alexa Mini, Arri Raw Optique : Série Cooke S4, zooms Angénieux Optimo – source : afcinema Nominations : meilleurs costumes, meilleurs décors.
« Dans ces conditions de basse lumière ou de forts contre-jours, l’Arri Alexa Mini (en RAW) a été un précieux outil par sa douceur et sa matière. » – Julien Hirsh
Cold War – Pawel Pawlikowski
Directeur de la photographie : Łukasz Żal Caméra : Arri Alexa XT Optique : série Zeiss Ultra Primes, zooms Angénieux Optimo 24-290 mm et 28-76 mm Lightweight – source : afcinema Nomination : meilleur film étranger.
« Au départ, nous avions évidemment envie de tourner en pellicule, mais nous avons dû chercher des alternatives pour des raisons de contraintes budgétaires. Ce choix aurait pu limiter nos possibilités créatives, particulièrement si l’on considère nos méthodes de travail. Il est devenu clair, à un certain moment, que nous devions tourner en Alexa. » – Łukasz Żal
Le procès contre Mandela et les autres – Nicolas CHAMPEAUX, Gilles PORTE
Directeur de la photographie : Gilles Porte Caméra : Sony Alpha 7S2 (4K RAW) Optique : Sony 35 mm Zeiss, zooms Sony 24-70 mm, 28-135 mm et 70-200 mm – source : afcinema Nomination : meilleur film documentaire.
« Le choix du matériel se fait par défaut. J’appelle un ami réalisateur, Frédéric Chaudier, avec qui je viens de faire un documentaire comme opérateur dans six pays, pour lui emprunter deux appareils photos Sony Alpha 7S2, trois optiques Sony et deux projecteurs LEDs. J’ajoute à ce dispositif une toile qui servait de background pour des enfants de moins de six ans. Nicolas et moi ajoutons deux casques Sennheiser, prêtés généreusement par la marque, à notre liste de matériel et voilà comment Nicolas, Samuel, Gautier et moi partons en Afrique du Sud pour des repérages en janvier 2017, sans aucune autorisation de tournage, sans aucun début de financement mais avec des carnets ATA ! » –
Du 13 au 18 septembre 2018 se déroule l’IBC – International Broadcast Convention – à Amsterdam. Des centaines de sociétés y présentent leurs nouveaux produits et avancées technologiques. Parmi la myriade de produits présentés lors de cette convention, une création simple et pourtant indispensable de Hide-a-mic a retenu notre attention : le B_flex.
Cacher la capsule d’un microphone sur un comédien est parfois une opération générant des désagréments sur un plateau pour plusieurs raisons, dont la nature du costume. Certains tissus sont totalement incompatibles avec l’emploi d’un micro HF par les frottements, qui génèrent des bruits en conséquence. Ainsi, la société hollandaise Hide-a-mic propose une solution aussi simple que remarquable avec le B_flex.
Capture d’écran de la vidéo de présentation du B_Flex
En créant un espace entre la capsule du micro et le tissu tout en assurant son invisibilité à l’image, le B_flex apparaît donc comme un nouveau gadget indispensable aux ingénieurs sons. Il est de plus simple à fixer grâce à du ruban adhésif, qui assurera le maintien du dispositif. Fabriqué en silicone, le B_flex est un outil simple à nettoyer et conçu pour être réutilisé indéfiniment.
Décliné en trois coloris, transparent, beige et noir, le B_flex peut accueillir des Sanken COS11 ou des DPA 4060/4071. Ces deux modèles peuvent aussi parfaitement accueillir d’autres micros aux dimensions identiques.
En vente dès à présent sur le site de Hide-a-mic, le B_flex est proposé au tarif de 18,9€ et devrait arriver prochainement dans les rayons de leurs revendeurs français.
Si vous en faites l’acquisition, n’hésitez pas à nous faire part de votre avis sur ce produit en commentaire !
** Edit : Le B-flex est disponible dès à présent en France chez VDB Audio **